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Lyon : agressée aux portiques du métro, une jeune femme dénonce l'inaction des agents de la station

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
Des agents des Transports en communs lyonnais (TCL) dans la station de métro Bellecour, à Lyon.
Des agents des Transports en communs lyonnais (TCL) dans la station de métro Bellecour, à Lyon. © FRED DUFOUR / AFP

Pour avoir refusé de laisser frauder un homme aux portiques du métro, une jeune femme s'est fait violenter et insulter.

C'est une scène de violence ordinaire qui s'est déroulée dans le métro de Lyon, mardi 7 février. Quand Mila, une jeune lyonnaise, s'apprête à rentrer chez elle ce jour-là par le métro en gare de Vénissieux, elle ne s'attendait pas à subir une agression. A l'entrée des portiques, un homme l'accoste en effet pour passer avec elle sans payer de tickets de transport. Face à son refus, le ton monte rapidement... Et les coups également. Le tout, devant l'inaction des agents de prévention de la station présents ce jour-là, selon les dires de la jeune femme.

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"Le gars me bouscule et me met deux ou trois coups." Bousculée une première fois, la jeune femme se retourne et dit au fraudeur : "Ce ne sera pas possible, achète-toi un ticket." Nouvel accrochage. La jeune femme, qui reçoit "deux ou trois coups" au passage, n'en démord pas malgré tout. "Achète-toi un ticket, moi je paye 63 euros par mois d’abonnement", lance-t-elle a son agresseur. Peine perdue. L'agresseur continue de la "violenter" et de l'insulter jusqu'à ce qu'elle cède.

Coup de gueule sur Facebook. Mais ce qui a profondément choqué la jeune femme, c'est également l'attitude des agents de la station présents ce jour-là, trop "occupé à discuter entre eux" pour intervenir, selon elle. Indignée, Mila a décidé de raconter son histoire et de la partager sur Facebook.

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"Dans un pays européen comme la France, frauder, violenter et insulter les femmes dans les transports en commun n'est pas la normalité", écrit-elle sur son mur Facebook. Un coup de gueule entendu. Son message a été jusque-là partagé plus de 600 fois. 

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Interrogé sur les événements par 20 Minutes, Keolis, la société qui exploite le réseau de transport lyonnais, n'a pas réagi pour le moment.