Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, prévoit "du monde" dans les rues pour contester la réforme du droit du travail mardi. Une journée qu'il voit comme "une première étape de prise de conscience" des salariés.
Près de 200 manifestations. "Cette première mobilisation contribue à accentuer le débat autour de ces ordonnances", a-t-il déclaré sur France 2, quelques heures avant de participer à la manifestation parisienne, à 14h00.
La CGT attend près de 200 manifestations et a comptabilisé 4.000 appels à la grève un peu partout en France. Elle lance l'appel avec la FSU, Solidaire et l'Unef. "Il va y avoir du monde", a assuré le numéro un de la CGT.
Martinez regrette l'absence des autres grandes centrales syndicales. Cette journée est "une première étape pour une prise de conscience", a-t-il ajouté. "Il n'y a que les combats qu'on ne mène pas qui sont perdus d'avance". "C'est un vrai enjeu, je crois que la mobilisation était nécessaire, il y a une vraie remise en cause du droit du travail", a-t-il encore défendu.
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— telematin (@telematin) 12 septembre 2017
P. Martinez confirme que cette mobilisation n'est qu'une étape et critique la #reforme@lacgtcommuniquepic.twitter.com/fzjOkC93u3
Il a toutefois regretté que les autres grandes confédérations (FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC), qui critiquent pourtant la réforme, ne s'associent pas à la mobilisation.