Les subventions en baisse pour la surveillance de la qualité de l’air

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Aude Villiers-Moriamé et T.M.
De plus en plus de départements décident de réduire, voire même de supprimer leurs financements pour surveiller la pollution de l'air.

Au lendemain de l'ouverture de la COP21, l'annonce a dû mal à passer. De plus en plus de départements français ne veulent plus financer la surveillance de la pollution de l'air. Ils sont déjà une vingtaine dans ce cas. Les Yvelines ont ainsi quitté Airparif, le Calvados et la Manche, Aircom, son équivalent en Basse-Normandie. Ils expliquent cette baisse des subventions par la diminution des dotations de l'Etat.

"Des problèmes vont se poser". "Nous sommes de plus en plus sollicités pour effectuer des tâches de surveillance. Mais si effectivement on nous sollicite de plus en plus et que nos financements sont en train de diminuer, des problèmes vont se poser", signale Bernard Garnier, président de l'Atmo, la fédération nationale des associations de la surveillance de l'air. "Il faut bien remarquer que la pollution de l'air est quand même responsable de problèmes de santé publique, des maladies cardio-vasculaires, respiratoires et des cancers", ajoute-t-il sur Europe 1.

Aujourd'hui, les associations de surveillance de la pollution de l'air ne voient plus qu'une solution pour continuer à assurer leur mission : faire contribuer d'autres acteurs. Les transports et l'agriculture, notamment, autrement dit certains des plus gros pollueurs de France.