Ce sont des dispositifs qui permettent un gain de temps considérable lors du contrôle des passeports à l'aéroport... à condition qu'ils fonctionnent. Depuis ce lundi matin, les sas Parafe, ces portiques de contrôle automatique, sont touchés par une panne informatique, fait savoir sur X (ex-Twitter) le groupe Paris Aéroport. Celui d'Orly, comme celui de Roissy-Charles-de-Gaulle, sont concernés.
Ces dispositifs sont désormais généralisés dans les aéroports afin de simplifier le contrôle des voyageurs, au départ ou à l'arrivée de l'espace Schengen. Pour bénéficier de cet outil, réservé aux citoyens européens, il faut absolument disposer d'un passeport biométrique, doté d'une puce électronique contenant des informations sur son détenteur. Tous les passeports délivrés après le 29 juin 2009 en sont équipés. À l'aéroport, il suffit alors de scanner son passeport sur une borne avant l'ouverture d'un premier portique. Le système reconnaît ensuite votre visage, avant d'ouvrir le deuxième portique, et le tour est joué.
Le trafic déjà affecté par un mouvement social
Mais ce lundi, ces fameux portiques, les sas Parafe, ne fonctionnent pas comme ils le devraient. "Une panne nationale du système informatique utilisé par la Police aux Frontières affecte actuellement les sas Parafe. Les équipes sont mobilisées pour résoudre au plus vite cet incident. Allongement du temps d’attente à prévoir au départ/arrivée", écrit Paris Aéroport.
⚠️ #CDG#Orly | Une panne nationale du syst. informatique utilisé par la Police aux Frontières affecte actuellement les sas Parafe. Les équipes sont mobilisées pour résoudre au + vite cet incident.
— Paris Aéroport (@ParisAeroport) November 20, 2023
Allongement du temps d’attente à prévoir au départ/arrivée.
+ d'infos à suivre.
Une déconvenue qui intervient en plein mouvement social des contrôleurs aériens, responsable de nombreuses perturbations du trafic aérien. D'importants retards ont été constatés et certaines aérogares ont même fermé purement et simplement leurs portes. Les syndicats protestent contre la récente adoption par le Parlement d'une proposition de loi visant à obliger les contrôleurs aériens à se déclarer individuellement grévistes ou non 48 heures à l'avance. Le mouvement doit prendre fin ce mardi 21 novembre à 6h du matin. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) invite les voyageurs à reporter leur voyage et à prendre contact avec la compagnie aérienne censée assurer leur vol.
#Perturbations | Mouvement social national du 20 novembre 2023. pic.twitter.com/3vP6XDIhgz
— Direction générale de l'aviation civile (@DGAC) November 16, 2023