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Nina Droff, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Face à l’attente toujours plus longue pour refaire sa carte d’identité ou son passeport, l’État va déployer 500 nouvelles machines biométriques sur le territoire national et aider les mairies à hauteur de 4.000 euros par machine. Europe 1 s'est rendue dans la mairie de Fontenay-aux-Roses dans les Hauts-de-Seine, qui vient de s’équiper d’une deuxième machine biométrique.

Derrière le guichet de la mairie de Fontenay-aux-Roses dans les Hauts-de-Seine, une employée fait signe à un habitant de poser ses doigts sur le scanner flambant neuf de la machine biométrique. "Là, il faut mettre les quatre doigts de la main droite, ensuite les quatre doigts de la main gauche. On le voit à l'écran quand la prise d'empreintes est faite", détaille-t-elle. Cette nouvelle machine devrait permettre de doubler les rendez-vous de renouvellement de passeport et carte d’identité.

Avoir davantage de rendez-vous, c'est une nécessité pour faire face aux demandes toujours plus nombreuses, explique au micro d'Europe 1 Martine, responsable population. "On a beaucoup, beaucoup de demandes, et on n'a pas que des Fontenaisiens. On a beaucoup de Parisiens, et aussi des villes avoisinantes", explique-t-elle. Ces machines vont permettre de proposer "des rendez-vous toutes les 15 minutes, de 8h30 à midi non-stop". Trois personnes vont également être formées à cette tâche. 

Une aide de 4.000 euros par machine

L'objectif de ce dispositif est de raccourcir au maximum les délais, alors que partout en France, il faut parfois attendre plusieurs mois pour refaire sa carte d’identité ou son passeport. Au total, l'État va déployer 500 nouvelles machines biométriques sur le territoire national et aider les mairies à hauteur de 4.000 euros par machine.

Une aide bienvenue pour le maire de Fontenay-aux Roses, Laurent Vasté. "On avait des délais qui étaient de trois mois pour les rendez-vous, c'est la galère pour les usagers. On espère diminuer aux alentours de six semaines, en ayant deux ou trois agents de plus", affirme-t-il. Cependant, le maire s’inquiète des coûts que cela va représenter pour sa commune car ils sont loin d’être tous couverts par l’aide de l’État.