Le changement des dates des vacances scolaires tombe à pic pour les producteurs comme pour les cueilleurs. 1:31
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Charles Guyard, édité par Justine Hagard
L'année dernière, avec le coronavirus, la saison du muguet avait été très difficile pour les producteurs. Mais cette année s'annonce bien meilleure : les nouvelles dates des vacances scolaires vont permettre aux étudiants de faire partie des effectifs pour la cueillette.

Comme chaque printemps, la région nantaise, terre de muguet, recrute à tour de bras pour que la clochette puisse être vendue, le 1er mai. L'an dernier, lors du premier confinement, la saison du muguet avait été très compliquée. Mais cette fois, c'est tout l'inverse grâce au nouveau calendrier des vacances. Un changement qui tombe à pic pour les producteurs comme pour les cueilleurs, qui doivent rentrer en action dans les prochains jours.

"Ça tombe parfaitement !" Pour Pierre-Louis, les nouvelles dates des vacances scolaires arrivent à point nommé. Elles vont permettre à cet étudiant en fac de langues à Nantes d'aller cueillir du muguet et donc, de se faire de l'argent de poche. "Sur 5-6 jours, on peut se faire 500 euros, donc c'est déjà très intéressant pour nous, qui sommes jeunes", explique l'étudiant.

"C'est une bénédiction !"

Ce nouveau calendrier est une aubaine pour les étudiants, mais aussi pour les producteurs de muguet, qui n'ont alors eu aucun mal à recruter de la main d'œuvre. Pour Eric Harrouet, le gérant de Lilyval, c'est même "une bénédiction". "Habituellement, le personnel 'scolaire' ne commence à travailler qu'à partir du 24 avril. Mais nous, on commence la cueillette vers le 17-18 avril. Alors les avoir dès le début, c'est très précieux", explique-t-il.

Résultat : dès l'annonce des nouvelles dates, les candidatures ont afflué en nombre dans cette exploitation à l'est de Nantes. Le gérant recherchait à l'origine 500 personnes. Pour le moment, pas moins de 1000 personnes sont inscrites sur le site. Cette liste d'attente permettra de faire face à d'éventuelles défections liées au Covid-19.

La cueillette des 2,5 millions de brins pourra donc être assurée sans problème, tout comme la vente, puisque cette année, contrairement au printemps dernier, les fleuristes sont ouverts.