Le président d’Air France veut une solution rapide pour l’aéroport de Nantes

Des médiateurs doivent rendre leur rapport en décembre sur la situation en Loire-Atlantique, où s'opposent pro et anti-aéroport.
Des médiateurs doivent rendre leur rapport en décembre sur la situation en Loire-Atlantique, où s'opposent pro et anti-aéroport. © AFP
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Pour le patron d'Air France, la situation du trafic aérien en Loire-Atlantique "ne sera pas sou­te­nable long­temps".

Dans une interview accordée à Ouest France, Jean-Marc Ja­naillac, PDG du groupe Air France-KLM, explique son impatience concernant la situation en Loire-Atlantique, où l'aéroport de Nantes serait actuellement saturé.

"La si­tua­tion ne sera pas sou­te­nable long­temps." "Il faut qu’une dé­ci­sion soit prise ra­pi­de­ment, car le tra­fic aé­rien aug­mente, et la si­tua­tion de Nantes-At­lan­tique ne sera pas sou­te­nable long­temps", explique Jean-Marc Ja­naillac. Qui précise : "A Nantes, nous avons trans­porté plus d’1,5 mil­lion de pas­sa­gers en 2016, et plus de 350 000 avec notre fi­liale Trans­avia".

Le 1er décembre, des médiateurs nommés par le gouvernement doivent remettre un rapport sur le projet controversé de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "On ne peut pas avoir deux aé­ro­ports en Loire-At­lan­tique", assure à ce propos le patron d'Air-France, qui explique que "quel que soit le scé­na­rio re­tenu, [Air France saura] être ré­ac­tifs."