L'accro aux sites de rencontres condamné pour viols à Versailles sera rejugé

 Willy Désir n'avait eu de cesse au cours de son procès d'affirmer que ces femmes consentaient à ces relations sexuelles.
Willy Désir n'avait eu de cesse au cours de son procès d'affirmer que ces femmes consentaient à ces relations sexuelles. © AFP
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avec AFP , modifié à
Vendredi 12 mai, la cour d'assises des Yvelines avait jugé cet homme de 34 ans coupable d'avoir violé neuf femmes parmi lesquelles deux étaient enceintes.

Willy Désir, condamné il y a deux semaines à Versailles à treize ans de réclusion criminelle pour avoir violé une dizaine de femmes rencontrées pour la plupart sur le site de rencontres Adopte un mec, a fait appel, a indiqué mercredi son avocat, Me Fabien Arakelian. Vendredi 12 mai, la cour d'assises des Yvelines avait jugé cet homme de 34 ans coupable d'avoir violé neuf femmes parmi lesquelles deux étaient enceintes, dont sa compagne, d'avoir tenté de violer une dixième victime et agressé sexuellement une onzième. Le tout aggravé par la circonstance des rencontres en ligne.

Onze femmes. Une première jeune femme, rencontrée sur Adopte un mec, avait porté plainte pour viol en juillet 2013. Suivie par une deuxième, trois mois plus tard. Les enquêteurs avaient identifié, au total, onze femmes relatant des faits comparables survenus cette année-là.

Déjà condamné pour divers délits. Willy Désir, déjà condamné pour divers délits, n'avait eu de cesse au cours de son procès d'affirmer que ces femmes consentaient à ces relations sexuelles sans affect et sans préservatif. Il s'était défendu, froidement, d'être violent ou méprisant envers les femmes. Les jeunes femmes "ne se connaissaient pas", "des convergences dans leurs récits donnent du poids à leurs accusations", avait rétorqué l'avocat général. Seules quatre victimes déclarées s'étaient constituées partie civile. Six n'avaient pas souhaité se présenter devant la cour.