Au lendemain de la victoire de l'Argentine face à la France en finale de Coupe du monde, Pierre Arditi était l'invité d'Europe Matin lundi. 4:30
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Laura Laplaud , modifié à
Au lendemain de la victoire de l'Argentine face à la France en finale de Coupe du monde, Pierre Arditi était l'invité d'Europe Matin lundi. Amateur de football, l'acteur est revenu sur cette "étrange" défaite et a assuré que "le destin du pays ne dépend pas de la manière dont notre équipe joue au football".

Des Bleus héroïques dans la défaite. Au lendemain d'une finale de Coupe du monde extraordinaire (3-3) où l'Argentine a remporté sa troisième étoile, Pierre Arditi était l'invité d'Europe Matin lundi. L'acteur qui a souvent défendu ce collectif et l'équipe de Didier Deschamps, dénonce les discours déclinistes entendus dans d'autres domaines sur une France qui serait déclassée. "Peut-être que je deviens réac avec l'âge mais je ne supporte plus qu'on dise du mal de mon pays", a lancé l'acteur Pierre Arditi au micro d'Europe 1 lundi.

"Je dois tout" à la France

"Il faut arrêter avec ça. Je lui dois tout [à la France]. Et d'ailleurs, nous sommes un bon paquet de gens à lui devoir beaucoup de choses. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des gens qui souffrent, bien sûr que oui !" s'est-il exclamé. 

"C'est un pays absolument admirable"

La France est-elle un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer, comme l'affirmait l'écrivain Sylvain Tesson ? "Je ne crois pas que nous vivions en enfer. Je ne crois pas que nous vivons dans une dictature. Je crois qu'il y a des choses à faire, des choses à rectifier, à repenser autrement sans doute mais c'est un pays absolument admirable", a ajouté le comédien à l'affiche du film Maestro(s). "La France ne ressemble à aucun autre pays au monde, c'est ce qui fait sa singularité et sa qualité. Nous sommes un peu différents des autres, ça ne veut pas dire qu'on est meilleurs, mais on est attachants en tout cas."

"On peut parler de l'éducation nationale, des hôpitaux mais qu'est-ce qu'il y a de plus important au monde pour nous que de remettre tout ça sur les rails ?" s'est-il interrogé au micro d'Europe 1 admettant qu'il existe quelques défaillances dans certains secteurs en donnant un exemple. "On est en train de s'apercevoir que le niveau des enseignants, ceux qui vont faire les femmes et les hommes de demain, est en train de baisser cruellement", a-t-il précisé regrettant que les conditions de l'éducation nationale soient, "sans doute", plus difficiles qu'avant.