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Noa Moussa, édité par Ophélie Artaud
En cette journée mondiale du vélo, ce sont quatre millions de Français qui choisissent de pédaler pour aller travailler. Aux transports bondés, aux grèves ou aux places de parking impossibles à trouver, s'ajoute aujourd'hui le prix du carburant qui ne cesse de grimper. De quoi convaincre de plus en plus de personnes de privilégier le vélo pour leurs trajets du quotidien.

Ce vendredi, c'est la journée mondiale du vélo. Le moyen de transport semble d'ailleurs de plus en plus plébiscité par les Français. La pandémie, les transports bondés et l'augmentation du prix de l'essence ont poussé de nombreuses personnes à se remettre en selle et à abandonner la voiture pour leurs trajets quotidiens.

C'est notamment le cas de Franck, un agent du service public de 45 ans. Quand il a vu le prix de l'essence exploser, les 24 kilomètres qui séparent son domicile de son travail ne l'ont pas découragé à l'idée de se mettre au vélo électrique. "Je prenais ma voiture pour aller travailler", confirme-t-il au micro d'Europe 1. "J'avais un budget d'une centaine d'euros de carburant par mois, mais avec l'augmentation des prix ça a doublé. J'ai donc décidé d'aller travailler en train et de prendre le vélo pour me rendre à la gare. Du coup, je ne prends plus du tout ma voiture. J'ai carrément éliminé le prix de l'essence", raconte-t-il. 

"Un remède anti-crise"

L'attractivité du vélo est encore plus importante en ville, où il y a de plus en plus d'infrastructures adaptées aux cyclistes. Et le phénomène s'accentuerait en période de crise. "Le vélo s'est imposé pendant toute la pandémie comme un geste barrière", explique Stéphanie Mangin, responsable du pôle observation de l'association Vélo et territoires. "C'est un remède anti-crise qui devient également un geste de pour limiter son budget".

Le nombre de personnes qui sont passées au vélo a augmenté de 13 % ces cinq derniers mois par rapport à la même période l'an dernier. Et cette hausse atteint même 39 % par rapport à 2019.