Baccalauréat 1:44
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Louise Sallé, édité par Alexandre Dalifard
Ce lundi, la première journée des épreuves de spécialité du bac a démarré dans un contexte particulier. Alors que les enseignants sont en grève contre la réforme des retraites, ils étaient 530.000 lycéens à plancher sur les sujets. Mais alors, la session a-t-elle été perturbée par les différentes mobilisations ?

Fin de la première journée des épreuves du bac dans un contexte particulier. Ce lundi, ils étaient 530.000 lycéens à plancher sur les épreuves de spécialité avant les autres sessions prévues mardi et mercredi. Ces épreuves ont été marquées par la grève des enseignants contre la réforme des retraites. Mais concrètement, ont-elles été perturbées par la mobilisation des professeurs et surveillants ? Europe 1 s'est rendue au lycée Montaigne dans le 6e arrondissement de Paris pour rencontrer les élèves de terminale.

Une épreuve sans accroc

Devant l'établissement, tout s'est finalement bien déroulé, avec une fin d'épreuve du bac tout à fait classique ce lundi. Sourire aux lèvres, tapes dans le dos, accolades, les élèves sont heureux d'avoir passé ce premier examen sereinement. Comme Maëlle, qui ne cache pas sa joie d'être tombée sur un sujet qu'elle a jugé facile en maths. "L'épreuve s'est hyper bien passée et j'ai fini le sujet en deux heures. Mais du coup, j'en ai profité pour prendre une heure pour bien me relire", se réjouit la lycéenne au micro d'Europe 1.

Durant cette première journée d'épreuve, aucun retard à cause des transports n'est à déplorer, même si certains ont eu une petite frayeur comme Arthur. "Normalement, je prends le bus mais il n'y en avait pas à cause des grèves. Du coup, c'était un peu compliqué. J'ai eu un peu peur mais finalement j'ai pris le métro qui était à côté. J'ai un peu stressé mais je suis arrivé à l'heure", décompresse le terminale à la sortie de l'épreuve.

"Impossible de pénaliser mes élèves"

Ce lundi, il n'y avait pas non plus d'enseignant en grève dans cet établissement parisien. Beaucoup ont néanmoins été tiraillés entre l'envie de se mobiliser et celle de ne pas gêner le bac de leurs élèves. Isabelle, professeure de maths, a donc surveillé l'examen. "Pour moi, en tout cas, ce n'était pas possible d'envisager de pénaliser mes élèves", admet l'enseignante. Mais un petit clin d'œil s'est peut-être glissé dans le sujet de sciences économiques et sociales que commentent Emilia et Malvina. "Comment l'action collective s'est-elle transformée dans les sociétés démocratiques ? Ce n'était pas incroyable", admettent-elles. Toute ressemblance avec l'actualité serait purement fortuite donc.