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Intoxications alimentaires dans l’Aisne : «Quand il n’y a plus que des boucheries halal, c’est un déséquilibre insupportable», soutient Sébastien Chenu

Europe 1 . 1 min

Une dizaine de jours après le début d'une contamination à la bactérie E.coli dans la région de Saint-Quentin (Aisne), le mode d'abattage lié à la certification halal de la viande a été ciblé par des vétérinaires. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-Cnews, le député RN Sébastien Chenu s'oppose toutefois à son interdiction en France.

Le halal de nouveau visé après le scandale sanitaire dans l'Aisne, où plusieurs dizaines de personnes ont été contaminées par la bactérie E.coli. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-Cnews de ce dimanche 29 juin, le député Rassemblement national du Nord Sébastien Chenu a réagi à cette affaire.

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Alors que les autorités sanitaires ne savent pas encore d'où provient la bactérie, le vice-président du RN s'est opposé à une éventuelle interdiction du mode d'abattage rituel pour la nourriture halal en France.

"Je pense que chacun a le droit de pratiquer sa religion, le fait de consommer halal ne me dérange pas", a-t-il assuré.

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"La question de l'hygiène se pose"

S'il admet qu'il pourrait y avoir des "techniques d'abattage" qui "pourraient être différentes", notamment par rapport à la problématique de la souffrance animale, Sébastien Chenu ne se dit "pas choqué" par la consommation d'un aliment selon un rite religieux : "Chacun en a le droit et c'est notre pays qui le permet".

Toutefois, l'élu a remis en cause la prépondérance des commerces de viande halal, notamment "dans certaines villes du Nord" appartenant à sa circonscription. "Je ne suis pas hostile à ce qu'il y ait une boucherie halal dans la ville. Mais quand il n'y a plus que des boucheries halal, cela crée un déséquilibre manifeste et probablement assez insupportable pour beaucoup", a expliqué le vice-président du Rassemblement national.

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"La France est un pays qui a beaucoup assimilé, qui a accueilli, qui a beaucoup toléré et puis, à un moment, vous vous rendez compte que la porte a été ouverte et n'a jamais été refermée. Je pense que nos compatriotes de confession musulmane ont ce droit, il faut leur garantir. Mais il y a d'autres questions qui se posent, surtout celle de l'hygiène sur laquelle il faut se pencher manifestement", a-t-il détaillé.

Le scandale sanitaire dans l'Aisne a provoqué la mort d'une fillette de 11 ans, 26 enfants ont été contaminés par la bactérie.