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Martin Lange / Crédits photo : Francois LO PRESTI / AFP , modifié à
Malgré les quelques éclaircies de mercredi, le Pas-de-Calais reste concerné par une vigilance orange pour crues. Fermés suite aux inondations records des derniers jours, les établissements scolaires du département ont commencé à rouvrir, mais tous les élèves ne sont pas logés à la même enseigne. 

Après une légère décrue et quelques rayons de soleil mercredi, le vent et la pluie reviennent sur le Pas-de-Calais, où la vigilance orange pour crues reste activée. Après une dizaine de jours de fermeture des établissements scolaires du département, dont certains ont été inondés, le retour en classe s'annonce parfois compliqué pour les élèves. À Hesdigneul-lès-Boulogne, la cour d'école porte encore les stigmates de la crue, de la boue à perte de vue et un maire, Yves Hennequin, obligé de s'adapter. "On va leur ouvrir, mais pas ici. Nous les avons délocalisés sur la commune voisine de Saint Etienne-au-Mont, avec un système de ramassage de bus qui amène les enfants et qui les ramène le soir", explique l'élu de cette commune située près de Boulogne-sur-Mer.

"Je veux revoir ma maîtresse et mes copains"

Cinq kilomètres plus loin, à Saint-Étienne-au-Mont justement, il n'y avait pas encore d'école ce mercredi, mais un entraînement de football. L'occasion pour les élèves de se défouler et de prendre rendez-vous pour la rentrée. "Cela m'a manqué, et je veux revoir ma maîtresse et mes copains" explique Kali, sept ans, au micro d'Europe 1. Pour les parents aussi, ce retour à l'école est un soulagement.

"Moi, j'ai des garçons. Donc c'est beaucoup les jeux vidéo. On n'avait pas le choix de laisser jouer, mais ce n'est pas trop bon pour eux non plus. Là, il est temps pour eux comme pour nous aussi", confie Marine, mère de quatre enfants. 

Des relocalisations trop loin des écoles

Mais le retour à l'école, ce n'est pas pour tout le monde, certains sinistrés ont en effet été relogés trop loin. "On est relogés chez de la famille, mais on est à une heure de la maison, donc pour l'instant, c'est compliqué" raconte Pierre, père de deux enfants. "On verra ça la semaine prochaine".

La préfecture reconnaît d'ailleurs que certains collèges et lycées, rouverts mercredi, n'accueillaient que très peu d'élèves. La faute à des circuits de transports scolaires toujours perturbés.