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«Il y a une acceptation de plus en plus importante de la violence dans les manifestations», dénonce Olivier Vial

Europe 1 . 1 min

"Il y a une acceptation de plus en plus importante de la violence dans les manifestations", a estimé Olivier Vial. Le directeur du CERU, le Centre d'Etudes et de Recherches Universitaire était l'invité de Dimitri Pavlenko lors de l'Interview actu sur Europe 1 ce jeudi 18 septembre.

Dans l'Invité Actu de Dimitri Pavlenko sur Europe 1, Olivier Vial a évoqué la montée de la radicalité dans les manifestations en France alors que ce jeudi 18 septembre est marqué par un vaste mouvement social suivi dans tout le pays. Le directeur du CERU, le Centre d'Etudes et de Recherches Universitaire, a souligné l'influence d'Andreas Malm auprès des forces politiques de gauche. Selon lui, les violences, qui peuvent accompagner ces manifestations, deviennent tristement ordinaires.

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"Ce qui a changé, c'est qu'il y a une acceptation de plus en plus importante de cette violence-là, y compris dans le mouvement social", a-t-il présenté.

"La violence politique, aujourd'hui, c'est légitime"

Olivier Vial est revenu sur la montée de la violence en manifestation ces dernières années : "Le fait est que M. et Mme. Tout-le-Monde considèrent que la violence politique, aujourd'hui, est légitime. On l'a vu notamment pendant les manifestations pour la réforme des retraites, où pour la première fois, ç'a été très flagrant, on a vu des manifestants tout à fait tranquilles applaudir les black-blocs quand ils attaquaient les policiers. Ce qui ne se faisait pas avant".

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"Je rappelle qu'il y a une dizaine d'années, les services d'ordre des syndicats rejetaient à l'extérieur des cortèges tous les éléments agressifs. Ce n'est plus le cas. Le 1er mai 2021, on a eu pour la première fois les black-blocs qui ont attaqué les camions de la CGT pour s'imposer physiquement.", a rappelé le directeur du CERU.

"Il y a quelqu'un qui est extrêmement intéressant dans cette galaxie-là c'est Andreas Malm, qui est le penseur, le grand gourou de l'ultra-gauche et l'auteur de Comment saboter un pipeline. Il est aussi formateur à l'Institut de la Boétie, le centre de formation de LFI. Et lui, a défini ce qu'il appelle 'le flanc radical', en expliquant que les stratégies sont complémentaires, et que la stratégie violente va avec la stratégie syndicale. Ce qui a été extrêmement suivi. L'exemple type, ç'a été la présence de black-blocs en dehors des grandes manifestations, ce qui a eu lieu à Sainte-Soline, où pour la première fois, on a vraiment vu les black-blocs attaquer les forces de l'ordre et aller se réfugier au sein de cortèges de gens pacifiques", a conclu Olivier Vial.