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«Il faut armer l’ensemble des forces de sécurité intérieure», assure Axel Ronde, porte-parole du syndicat de police CFTC

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Le porte-parole du syndicat de police CFTC insiste dans "Christine Kelly et vous", sur la nécéssité d'armer la police municipale. Mais pour Axel Ronde, la question qui se pose également est celle de la puissance de feu que l'Etat doit donner à ses forces de sécurité intérieure.

Le débat est de nouveau sur la table. À quatre mois des élections municipales, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, s'est dit favorable à la généralisation de l'armement de la police municipale, alors qu'actuellement seulement 54% des fonctionnaires de ce corps portent une arme à feu à la ceinture. 

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"Un pistolet 9mm face à une Kalachnikov, vous ne faites pas grand-chose"

Et pour Axel Ronde, porte-parole du syndicat de police CFTC, cela ne fait aucun doute, "il faut armer l’ensemble des forces de sécurité intérieure". "On ne peut pas laisser une personne qui a écrit dans son dos 'police' ne pas être porteuse d'une arme. Vous savez, le délinquant ne va pas faire de différence entre la police nationale ou la police municipale. Pour lui, il voit un policier", assure-t-il dans Christine Kelly et vous.

Mais pour le syndicaliste, la question n'est pas tant d'armer ou non la police que de donner aux fonctionnaires une puissance de feu équivalente à celle à laquelle ils vont être confrontés sur le terrain. "Si vous ne montez pas crescendo sur des armes de même calibre [que celles utilisées par les délinquants], ça ne sert à rien. Vous savez, un pistolet 9mm face à une Kalachnikov, vous ne faites pas grand-chose. Je peux vous dire, en tant que policier, vous vous cachez. Si vous n'avez pas une puissance de feu équivalente, ça devient compliqué. Donc pour la police municipale, oui, il faut les armer, bien évidemment."