Des manifestations en hommage à Thomas ont été interdites dans plusieurs villes en France. 1:25
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Jean-Baptiste Marty, édité par Philippe Folgado // Crédit photo : OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP , modifié à
Deux semaines après le drame de Crépol, où Thomas, un adolescent de 16 ans, a perdu la vie lors d'une fête de village, plusieurs rassemblements sont organisés ce week-end, partout en France. Certains sont acceptés, d'autres interdits. Selon une note du renseignement qu'Europe 1 a pu consulter, les autorités redoutent des affrontements. 

Deux semaines après le drame de Crépol, où le jeune Thomas, 16 ans, a perdu la vie lors d'une fête de village, les autorités craignent de voir se reproduire les violences commises la semaine dernière à Romans-sur-Isère. Une centaine d'individus avaient alors déambulé dans le quartier de la Monnaie. 20 personnes, toutes rattachées à la mouvance d'ultra-droite, avaient été interpellées. Selon une note du renseignement qu'Europe 1 a consulté, plusieurs manifestations pour Thomas sont interdites ce week-end.

"Un rassemblement sensible"

D'abord à Valence, cet après-midi, 200 à 300 personnes étaient attendues à l'appel de l'Action française, un mouvement royaliste d'extrême droite. "Un rassemblement sensible", selon cette même note, qui aurait pu attirer des militants d'extrême gauche en vue d'une confrontation violente. Pour les mêmes raisons, un autre rassemblement a été interdit, cette fois à Pontivy. 

En revanche, à Montpellier, la manifestation a été autorisée. Une quarantaine de personnes devraient se réunir en périphérie de la ville, à la demande des organisateurs pour éviter tout heurt avec des groupes rivaux, à partir de 14 heures pour rendre hommage à Thomas. Selon la note du renseignement, des banderoles devraient être déployées et des tracts distribués.