Hamon "accepte volontiers" de rencontrer Mélenchon et propose d'inclure Jadot

Benoît Hamon, présidentielle 2017
Benoît Hamon est prêt à rencontrer Jean-Luc Mélenchon et même à y associer d'autres composantes de la gauche © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le candidat socialiste à la présidentielle se dit prêt à un nouveau tour de table avec Jean-Luc Mélenchon pour discuter d'une candidature unique à gauche. 

Sa réponse n'aura pas traîné. Le candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon a répondu vendredi favorablement à la demande de rencontre "dimanche ou lundi" formulée hier par Jean-Luc Mélenchon, proposant d'y associer son allié écologiste Yannick Jadot, et les communistes alliés du candidat de La France insoumise.

Une rencontre "avec plaisir". "J'accepte volontiers sa proposition. Je lui propose même que nous ayons une discussion à quelques uns", a déclaré le vainqueur de la primaire PS élargie sur France 2, au lendemain d'une émission sur la même antenne durant laquelle Jean-Luc Mélenchon lui avait proposé une rencontre "dimanche ou lundi". "Je propose même de la faire avec Yannick Jadot", a poursuivi Benoît Hamon, qui vient juste de conclure un accord programmatique et électoral avec l'ex-candidat écologiste. "Si Jean-Luc Mélenchon le souhaite, et veut y associer les communistes, c'est avec plaisir", a-t-il ajouté.

Hamon veut "incarner" le rassemblement de la gauche. Concernant l'hypothèse d'une candidature commune derrière l'un des deux hommes, le candidat socialiste a assuré qu'il était "prêt à en discuter". "Je respecte la candidature de Jean-Luc Mélenchon, et sa grande intelligence, mais ma conviction aujourd'hui c'est que dans ce travail qui nécessite de parler à toutes les composantes de la gauche, j'ai une centralité qui m'autorise à pouvoir incarner cela", a cependant ajouté l'élu socialiste, affirmant que sa candidature "dépasse les appareils".

"Je souhaite que nous parlions de l'essentiel (...) Si l'accord c'était écrire quelques lignes sur un coin de table pour s'arranger entre nous, ça n'aurait pas de sens", a-t-il également assuré, reprenant un argument avancé par le leader de La France insoumise ces dernières semaines.