Grande-Synthe : près de 300 migrants évacués d'un campement vers des centres d'accueil

Les migrants ont été conduits vers centres d'accueil et d'orientation ou des Centres d'accueil et d'examen des situations (image d'illustration)
Les migrants ont été conduits vers centres d'accueil et d'orientation ou des Centres d'accueil et d'examen des situations (image d'illustration) © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Cette opération permet de conduire les migrants "vers des centres d'accueil et d'orientation (CAO) ou des Centres d'accueil et d'examen des situations (CAES)", a souligné lundi la préfecture.

Environ 300 migrants qui vivaient sur un campement sauvage à Grande-Synthe sont évacués depuis lundi matin et conduits vers des structures d'accueil, un mois après une précédente évacuation de 400 migrants, a affirmé la préfecture du Nord. "Depuis 07h00 ce matin, se déroule une opération de mise à l'abri des populations migrantes, présentes sur des parcelles situées à proximité d'un site classé Seveso seuil haut, à Grande-Synthe", a indiqué la préfecture du Nord dans un communiqué.

Migrants conduits vers des centres de la région Hauts-de-France. Cette opération "permet de conduire près de 300 personnes vers des centres d'accueil et d'orientation (CAO) ou des Centres d'accueil et d'examen des situations (CAES) de la région Hauts-de-France", a ajouté la préfecture qui précise que l'opération se déroulait "dans le calme". À 09h45, 227 hommes isolés ont été conduits vers les centres de Villeneuve d'Ascq, Bailleul, Armentières, Saint-André-lez-Lille, Douai ou Cuincy et 50 personnes en famille ont été mises à l'abri et conduites vers Lille, a précisé la préfecture.

Les évacuations sont fréquentes. Ces migrants vivaient sur ce terrain depuis l'évacuation le 24 mai d'un gymnase où étaient hébergés 300 migrants, a précisé la mairie de Grande-Synthe. Ce gymnase communal avait été ouvert aux migrants le 12 décembre par la mairie, un répit dans leur quête pour rejoindre l'Angleterre. Les évacuations de migrants par les autorités sont relativement fréquentes dans cette ville jouxtant Dunkerque. En septembre dernier, plus de 500 personnes avaient déjà fait l'objet d'un transfert vers des installations dédiées. Ce qui n'avait pas empêché de nouveaux afflux, principalement de Kurdes irakiens.