Fusillade à Strasbourg : "C'était un temps de stupéfaction puis d'émotion", commente Brice Hortefeux

Mardi soir, le député européen Brice Hortefeux était à Strasbourg.
Mardi soir, le député européen Brice Hortefeux était à Strasbourg. © Europe 1
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Clémence Olivier , modifié à
Le député européen Brice Hortefeux était à Strasbourg mardi soir lorsqu'un homme a tiré sur la foule dans le secteur du marché de Noël, tuant trois personnes. Au micro de Nikos Aliagas, mercredi, sur Europe 1, il revient sur cette soirée.
INTERVIEW

Il a été confiné pendant plusieurs heures. Mardi soir, le député européen Brice Hortefeux était à Strasbourg lorsqu'un homme a tiré sur la foule, tuant trois personnes et en blessant treize autres dans le secteur du Marché de Noël. "Avec des députés les Républicains nous étions dans une brasserie strasbourgeoise à l'occasion du verre traditionnel de fin d'année de remerciement des collaborateurs", explique-t-il mercredi au micro de Nikos Aliagas, sur Europe 1. Après la fusillade, "comme la population strasbourgeoise, les parlementaires ont été confinés dans les lieux dans lesquels ils se trouvaient", au Parlement européen et ailleurs, par mesure de sécurité.

"Nous devons être tous vigilants". "C'était un temps de stupéfaction puis un temps d'émotion et de solidarité partagée avant que nous puissions rejoindre notre hôtel", confie l'ancien ministre de l'Intérieur. "Le mien est dans le quartier où s'est déroulé ce drame. Cela rappelle que nous devons être tous vigilants, individuellement et collectivement", estime-t-il.

Après l’attaque, le "plan urgence attentat" a été déclenché. Qu’est-ce que cela signifie ?

"La France est un territoire directement menacé". "Cela rappelle aussi que la France est un territoire directement concerné, menacé", pointe Brice Hortefeux. "Plus de vingt-six attentats se sont produits depuis 2012 sur le territoire français. La France est un pays source et pays cible à la fois", ajoute le député européen. "Aujourd'hui, le tiers des résidents de l'Union européenne impliqués dans des filières djihadistes sont français donc il y a une situation particulière française."