Foie-gras, bûche, chocolat... Le repas de Noël coûtera-t-il plus cher cette année ?
A quelques jours de Noël, le prix du réveillon coûtera-t-il plus cher cette année ? L’étude NielsenIQ publié par Nicolas Lecomte montre un coût moyen inférieur à celui de l’année 2024 mais par rapport à ces dernières années, la croissance reste bien marquée.
Chaque année, les Français doivent maintenant s’habituer à des variations de prix pour le panier de Noël. Si certains produits sont en baisse, d’autres connaissent une augmentation impressionnante. Une étude de NielsenIQ, relayée par David Lecomte, directeur Insight consommateur au sein du cabinet, montre un coût moyen de 155 euros pour un panier de Noël pour un foyer français en 2025 soit 1,80 euro en moins par rapport à 2024. Mais par rapport à 2022, la hausse est de plus de 15 euros. Les variations de prix diffèrent pour chaque produit.
Des baisses sur certains produits
Concernant les baisses, le panettone coûte 0,3% moins cher qu'en 2024. La baisse est de 3,6% pour un paquet de saumon fumé, 7,6% pour une bouteille de champagne brut et un sachet de blinis. Un bocal de foie gras est 8,7 % moins cher, tandis que la baisse atteint... 24,8% pour une bûche glacée. Comment expliquer cette baisse drastique ?
Avec la forte augmentation du prix du cacao, la bûche se réinvente, troquant le cacao contre des fruits, du caramel… Quant à la baisse du foie gras, l’absence de grippe aviaire permet un bon approvisionnement des grandes surfaces et donc une limitation des prix explique Juliette Favre, experte en produits de grande consommation, au Figaro.
Et des hausses impressionnantes avec les chocolats en tête
Ce sont les chocolats dont le prix a le plus augmenté cette année. D’après l’étude Nielsen IQ, une boîte de chocolats coûte 21,9% plus cher que l’année dernière. Une boîte de 345g de chocolats coûte 2 euros de plus. Cette hausse s’explique par le cours de la fève de cacao qui a explosé ces dernières années du fait de tensions sur le marché du cacao dans des pays d’Afrique comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire. Les plantations ont subi tour à tour les maladies et le réchauffement climatique qui entraîne des sécheresses prolongées.
Dans les produits en hausse, on a également les pommes noisettes surgelées et les noix de Saint-Jacques. Emmanuel Cannes de Nielsen IQ, dans un article de France Bleu, explique que cela pourrait provenir du prix de l’énergie. Ces surgelés demandent en effet beaucoup d’énergie pour leur production et leur conservation.
Comme le montre les différentes fluctuations de prix autour de chaque aliment, les prix sont soumis à deux raisons principales : les crises sur les matières premières et celles autour des élevages. Et ces crises dépendent des aléas géopolitiques et du réchauffement climatique.