Exaspéré, Laurent raconte ses mésaventures sur un site de rencontres en ligne

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Gauthier Delomez , modifié à
Laurent a discuté avec plusieurs femmes sur des sites de rencontres sur Internet. Mais le Toulousain de 58 ans explique à Olivier Delacroix dans la Libre antenne d'Europe 1 que ces rencontres n'ont pas tourné comme il l'espérait. Il raconte ses différentes mésaventures, et réfléchit à s'inscrire dans une agence matrimoniale.

>> Tous les soirs dans la Libre Antenne d'Europe 1, les auditeurs se confient et témoignent. Une difficulté, une mauvaise passe ou un moment de bonheur, notre Libre antenne est avant tout la vôtre. Au micro d'Olivier Delacroix ce soir-là, Laurent, 58 ans et divorcé depuis une dizaine d'années, explique qu'il s'est inscrit sur un site de rencontres payant et raconte les mésaventures qu'il a connues.

L'inscription payante sur ces sites "ne change rien"

"Cela fait pas mal de temps que je suis sur un site de rencontres payant, et les choses n'avancent pas. C'est la galère, il n'y a pas moyen de rencontrer quelqu'un. Ou si j'en ai rencontré, ce ne sont pas des gens bien. En deux ans, j'ai vu quatre personnes. J'en ai rencontré une qui avait des problèmes d'alcool, une autre est venue s'installer chez moi mais sans aucun sentiment. Au bout d'un mois, j'en ai eu assez."

Laurent attribue ces mésaventures aux sites de rencontres. Le fait que l'inscription soit payante "ne change rien", selon l'auditeur toulousain. "On a droit aussi aux faux profils, ou alors à quelqu'un qui va vous parler trois jours au téléphone, et après vous ne le verrez plus." Parmi les quatre personnes qu'il a abordées sur ce site internet, deux sont venues chez lui. "C'était invivable", lâche Laurent. "La première avait un problème au niveau de l'alcool, le cubi de rosé (bu) en une journée, c'est épouvantable."

"Elle se levait le matin, c'était la télévision toute la journée"

L'auditeur avait discuté sur la libre antenne d'Europe 1 à propos d'une autre rencontre qui s'était également mal terminée. Laurent précise qu'il a des "ennuis visuels à l'œil gauche", et si ça ne le gêne que très peu au quotidien, il avance que c'est une caractéristique qui peut repousser les personnes qu'il rencontre.

"Les deux personnes du site qui sont venues s'installer chez moi au bout de deux jours ou d'une semaine, c'était des cas", poursuit le Toulousain. "La dernière que j'ai eue venait d'Albi (dans le Tarn). Elle est venue s'installer, mais elle n'était jamais contente. Alors je lui ai acheté des cadeaux, je l'amenais au restaurant, et pas de sourires. Elle se levait le matin, c'était la télévision toute la journée jusqu'à minuit, voire deux heures du matin, et pareil le lendemain. Alors toute la journée sur le canapé, affalée devant la télé... À 19 heures, elle se décidait à bouger parce qu'elle avait regardé la télé toute la journée."

Laurent souligne qu'il faisait "tout à la maison". "Au bout d'un moment, je lui ai dit 'Tu rentres chez toi avant que je fasse une dépression parce que ce n'est pas possible'". La relation entre les deux a duré quatre mois. "Je pensais qu'elle allait changer. Ce qui l'intéressait, c'était quand elle avait besoin de moi la nuit, sinon la journée, c'était l'enfer. Pas un geste de tendresse. Je me suis dit qu'elle avait quelque chose qui n'allait pas."

Laurent pense à s'inscrire dans une agence matrimoniale

L'auditeur a pourtant une situation financière confortable et beaucoup de temps libre. "En plus, j'ai arrangé mon appartement d'une façon très jolie, et pour qu'il ne manque rien si je rencontrais quelqu'un", indique-t-il, soulignant qu'il habite dans une résidence avec piscine dans le quartier du Canal du Midi.

Laurent relate également une autre mésaventure avec une femme rencontrée sur Internet. "Le jour de mon anniversaire, elle m'a donné rendez-vous. On est allé au restaurant. Elle m'avait fait plein de compliments, comme 'Tu es un beau garçon', etc. Et le lendemain, elle a trouvé une excuse pour rentrer en maison de repos. Elle me racontait n'importe quoi. En fait, elle voulait aller au restaurant, c'est tout."

Le Toulousain, qui "n'envisage pas la vie seul", précise qu'il a pris rendez-vous avec une agence matrimoniale "réputée". "Elle m'a fait signer des papiers, mais je n'ai pas encore payé. Je réfléchis encore, il s'agit de 2.500 euros", explique-t-il à Olivier Delacroix, en ajoutant que dans cette agence, "les femmes payent autant que les hommes". "Je ne me vois pas rester comme ça pendant encore un an", espère l'auditeur sur Europe 1.