Surveillante poignardée : Emmanuel Macron promet d'«interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans» si l'UE ne le fait pas
La surveillante d'un collège, poignardée ce mardi matin par un élève à Nogent (Haute-Marne), est morte. Elle était en urgence absolue après avoir reçu des coups de couteau de la part d'un collégien. Interpellé sur le sujet, le président de la République a dénoncé "un déferlement de violence insensé".
La surveillante, poignardée par un collégien mardi matin au collège François Dolto de Nogent en Haute-Marne, est morte. Elle avait été frappée à coups de couteau plus tôt dans la matinée par un élève qui a été arrêté alors que des gendarmes procédaient justement à un contrôle des sacs.
Le collégien a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent tandis que les 324 élèves de l'établissement ont été confinés, a assuré la préfecture à l'AFP. L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Reims et à la brigade de recherches de Chaumont. Ce mardi après-midi, les députés ont observé une minute de silence en hommage à la surveillante tuée mais aussi pour les deux pompiers ensevelis dans l'Aisne.
Une interdiction des réseaux sociaux pour les enfants de moins de quinze ans
Sur France 2, Emmanuel Macron a lui-même annoncé qu'"un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet".
"On va durcir les règles. Ça veut dire qu'on va mettre des sanctions massives, financières, des interdictions. On ne pourra plus vendre ces armes blanches", a ajouté le chef de l'État, en pointant à nouveau la responsabilité des réseaux sociaux, dont il ambitionne de les interdire au moins de 15 ans, en prévenant: "Je nous donne quelques mois pour arriver à faire la mobilisation européenne. Sinon (...) on commence à le faire en France. On ne peut pas attendre".
Mis en cause, notamment par Marine Le Pen, pour avoir évoqué il y a quelques jours ceux qui "opèrent un +lavage de cerveau+ sur les dernier faits divers", Emmanuel Macron s'est défendu, se plaçant aux côtés des victimes, mais appelant à "une forme de discipline collective" en s'attaquant "aux causes profondes".
"Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet", évoque Macron
"Un jeune de quinze ans ne pourra plus acheter un couteau sur internet", a annoncé mardi Emmanuel Macron après qu'une surveillante a été mortellement poignardée dans la matinée par un élève de 14 ans à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"On va durcir les règles. Ça veut dire qu'on va mettre des sanctions massives, financières, des interdictions. On ne pourra plus vendre ces armes blanches", a poursuivi le chef de l'Etat lors d'un entretien sur France 2.
François Bayrou veut expérimenter les portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements
En réponse à une intervention de Marine Le Pen, lors des questions au gouvernement, François Bayrou s'est exprimé sur la mort de cette surveillante de 31 ans, poignardée par un élève à Nogent. Il a dit souhaiter l'"expérimentation" de portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements scolaires
Elisabeth Borne sur place en Haute-Marne
La ministre de l'Éducation Elisabeth Borne est arrivée ce mardi en début d'après midi à Nogent, en Haute-Marne, après l'agression grave au couteau mardi matin de la surveillante. Ambassadeur pour lutter contre le harcèlement scolaire, ce collégien ne présentait "pas de difficultés particulières", selon la ministre de l'Éducation.
"À nouveau, l'horreur", écrit François Bayrou sur ses réseaux sociaux
"La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique" et "il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public", a fait valoir mardi le Premier ministre, François Bayrou.
"À nouveau, l'horreur", a écrit le chef du gouvernement dans un message publié sur les réseaux sociaux après la mort d'une surveillante de collège mortellement poignardée par un élève de 14 ans dans un établissement de Nogent (Haute-Marne).
Emmanuel Macron déplore "un déferlement de violence insensé"
"On va durcir les règles : on ne pourra plus vendre ces armes blanches", a assuré Emmanuel Macron sur France 2. Le président de la République a évoqué le rôle des réseaux sociaux dans ces drames.
Emmanuel Macron a déploré "un déferlement de violence insensé" après le meurtre d'une surveillante poignardée mortellement mardi matin à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"Alors qu'elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d'éducation a perdu la vie, victime d'un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l'ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", a écrit le chef de l'État sur X.
Marine Le Pen dénonce la "banalisation de l'ultraviolence" et "l'apathie des pouvoirs publics"
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé mardi la "banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics", après le meurtre d'une surveillante poignardée mortellement mardi matin à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
"Pas une semaine sans qu'un drame frappe l'école", a écrit la dirigeante du parti d'extrême droite, réclamant sur X "une réponse politique ferme, implacable et déterminée face au fléau de la violence des mineurs".
Déplacement d'Elisabeth Borne
La ministre de l’Éducation Elisabeth Borne va se rendre à Nogent, en Haute-Marne, après l'agression grave au couteau mardi matin d'une surveillante par un élève lors d'un contrôle des sacs devant un collège, a-t-elle annoncé sur X.
"Un drame terrible a frappé ce matin un collège de Nogent : une assistante d’éducation a été victime d’une attaque au couteau par un élève de l’établissement. J’exprime tout mon soutien à la victime et à ses proches", a écrit Mme Borne. "Je me rends sur place en soutien à l'ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre", a-t-elle ajouté.