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/ Crédits photo : CURUTCHET VINCENT / KMSP / KMSP VIA AFP , modifié à
Quelques minutes avant la parade maritime pour l'arrivée de la flamme olympique à Marseille, Aymeric Gibet, le capitaine du Belem s'est confié au micro d'Europe 1. À bord du sublime trois mâts français, il a veillé pendant près de deux semaines au symbole des Jeux olympiques et à l'organisation d'une arrivée spectaculaire.
TÉMOIGNAGE

Le Belem, ce fameux trois mâts fin comme un oiseau, a hissé haut les couleurs olympiques pendant près de deux semaines. Il est arrivé ce mercredi matin au large des calanques de Marseille. Aymeric Gibet en est le capitaine. Sur ce navire d'exception, qui transporte donc un véritable trésor, la flamme olympique, il se livre au micro d'Europe 1 sur cette "chance incroyable" d'avoir accompagné les débuts des Jeux olympiques 2024.

Pari réussi

Deux missions ont accaparé son temps durant deux semaines de voyage : veiller à ce qu'il n'y ait pas d'incidents à bord - puis dans quelques heures à l'amarrage - mais surtout veiller à ce que la flamme ne s'éteigne pas. 

"Elle n'est pas restée que dans le bronze, parce qu'en fait, elle a vraiment vécu avec nous, notre équipage, nos 16 éclaireurs accompagnés de trois gardiens. Les gardiens la prenaient avec eux pour dormir. Et puis, au-delà de cette vie habituelle, on a eu ce petit pari fou, que je m'étais lancé : faire monter la flamme olympique tout en haut du grand mât du Belem et c'est chose faite", se félicite le capitaine au micro de Lionel Gougelot.

Une parade nautique scrutée dans le monde entier

Après ce long voyage, la pression va pouvoir se relâcher pour les membres de l'équipage. "C'est vrai que lorsque l'on va arriver à Marseille, il va y avoir plein sentiments, mais je pense que les gardiens, eux, auront un peu à relâcher de pression parce qu'ils pourront dire fin de mission", complète-t-il. Mais avant ça, l'organisation autour du débarquement de la flamme est dans toutes les têtes.

"Il y a un besoin nécessaire de sécuriser la zone, grâce à un corridor qui va être créé. L'idée, c'est que l'on puisse tous parader ensemble avec le Belem symboliquement en tête. Mais déjà, il y a une organisation pour que personne ne puisse passer devant le Belem. Donc forcément, il y a besoin de vraiment réglementer les zones pour que le spectacle nautique soit aussi beau au vu de la mer que de la terre", détaille Aymeric Gibet. "Je vais voir les yeux du monde braqués sur nous." Une fois la parade terminée, ce sera au tour du nageur Florent Manaudou, premier relayeur sur le sol français, de porter la flamme olympique.