Doubs : un jeune de 16 ans condamné à 20 ans pour l'assassinat d'une octogénaire

Le jeune homme a été condamné à la peine maximale pouvant être prononcée pour les mineurs âgés de 13 à 16 ans.
Le jeune homme a été condamné à la peine maximale pouvant être prononcée pour les mineurs âgés de 13 à 16 ans. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP
En janvier 2018, une femme de 88 ans avait été étouffée dans son lit par deux adolescents, près de Montbéliard. 

Un mineur de 16 ans a été condamné mercredi à Montbéliard, dans le Doubs, à 20 ans de réclusion, la peine maximale, pour l'assassinat d'une femme de 88 ans, étouffée dans son lit en janvier 2018, a-t-on appris auprès du parquet de Montbéliard.

La peine maximale. Âgé de 15 ans au moment des faits, l'adolescent était jugé par le tribunal pour enfant de Montbéliard réuni en formation criminelle, a-t-on précisé, indiquant que la peine, prononcée mercredi publiquement après trois jours d'audience à huis clos, était strictement conforme aux réquisitions du parquet. Il s'agit de la peine maximale qui peut être prononcée pour les mineurs âgés de 13 à 16 ans.

L'adolescent a été condamné pour "assassinat" et "vol avec effraction en réunion", selon le parquet de Montbéliard. Poursuivi pour les mêmes chefs, son complice présumé, âgé de 18 ans, sera jugé ultérieurement devant la cour d'assises du Doubs à Besançon, a-t-on précisé.

Les deux jeunes avaient reconnu les faits sans pouvoir les expliquer, rapporte le quotidien L'Est Républicain.

L'octogénaire avait été étouffée sous son matelas. Le corps sans vie de la victime, une veuve de 88 ans résidant à Vieux-Charmont, près de Montbéliard, avait été retrouvé dans son lit par des proches, le 5 janvier 2018 au matin. Un sac à pain avait été passé sur la tête de l'octogénaire qui avait ensuite été étouffée sous son matelas, selon L'Est Républicain.

Les deux jeunes avaient ensuite fait des selfies en écoutant de la musique près de la victime, avant d'emporter le poste de télévision de la défunte et de tenter de le revendre sur un site de petites annonces, selon le journal. C'est justement par le biais de cette annonce que les enquêteurs avaient pu les retrouver.