Dakar 2022 : le pilote Philippe Boutron, blessé dans une explosion, "est sorti du coma"

Dakar
Le pilote français a été grièvement blessé dans l'explosion de son véhicule (Illustration). © FRANCK FIFE / AFP
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Europe 1 avec AFP
Le pilote français Philippe Boutron, gravement blessé dans une explosion avant le départ du Dakar 2022 en Arabie Saoudite, est sorti du coma, a déclaré son fils ce jeudi. Mardi à Paris, le parquet national antiterroriste a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour "tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

Le pilote français Philippe Boutron, grièvement blessé dans l'explosion de son véhicule à Djeddah en Arabie Saoudite avant le départ du Dakar-2022 le 30 décembre, est "sorti du coma" , a déclaré ce jeudi son fils dans une entretien à la radio RMC. "Il est grièvement blessé, déjà il est sorti du coma", a affirmé Benoît Boutron. "La chance qu'on a, avec mes proches, c'est qu'on peut aller lui rendre visite quotidiennement, il est grièvement blessé aux deux jambes et on en saura plus dans une dizaine de jours. On a pu le voir, on peut échanger, pour l'instant ça reste limité", a-t-il précisé.

 

"Il faut du temps pour récupérer mais les choses avancent petit à petit", a encore dit Benoît Boutron. Mardi à Paris, le parquet national antiterroriste a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour "tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

Placé en coma artificiel pour soulager ses douleurs

Les investigations concernent l'explosion survenue le 30 décembre à Djeddah (centre ouest), qui a touché un véhicule occupé par un équipage de cinq Français et blessé grièvement le conducteur, Philippe Boutron, 61 ans, rapatrié après avoir été opéré en Arabie saoudite. Il a été soigné à l'hôpital militaire Percy de Clamart, près de Paris, puis a été placé en coma artificiel pour soulager ses douleurs.

Les autorités saoudiennes avaient écarté samedi la piste d'un acte criminel pour expliquer ce qu'elles ont qualifié d'"accident". De son côté, le ministère français des Affaires étrangères a appelé ses ressortissants à la "vigilance maximale", ajoutant au contraire que "l'hypothèse d'un acte criminel" n'était "pas écartée" et rappelant que "la menace terroriste persist(ait) en Arabie saoudite".