En Charente-Maritime, les habitants sont toujours les pieds dans l'eau. À Saintes notamment, le niveau dépasse désormais les six mètres alors que le pic de la crue est attendu ce lundi matin. Le fleuve devrait ensuite progressivement se retirer, laissant derrière lui d'importants dégâts.
Jean-Christophe Doreau est le propriétaire du camping "Belle rivière", qu'il a racheté l'an dernier, et où il a fait de gros travaux. "L'eau est au niveau du toit du restaurant et les mobile-homes sont dans l'eau. En réalité, tout est dans l'eau parce que c'est monté très très vite", explique-t-il.
"Inondation, Covid, on cumule tout"
Concernant les dégâts, il attend justement de voir la Charente se retirer pour dresser le bilan : "On aimerait pouvoir ouvrir en avril ou en mai, mais rien n'est moins sûr. D'abord par rapport à la crue qu'on vient de subir, et ensuite par rapport au Covid. Actuellement, on cumule tout. Et je ne sais pas encore comment ça va se passer avec les assurances et l'administration, mais ce sont toutes ces petites choses qui vont faire qu'on peut arriver à s'en sortir et à avancer. Et malheureusement, on ne les maîtrise pas".
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Un dispositif de 122 sapeurs-pompiers et de renforts de militaires de l'unité intervention de la sécurité civile a été déployé dans la région pour faire face aux fortes intempéries de ces derniers jours.