La France n'imposera pas de quarantaine contre le coronavirus à "toute personne, quelle que soit sa nationalité, en provenance de l'Union européenne, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni", a annoncé dimanche l'Elysée.
>> EN DIRECT -Coronavirus : suivez l'évolution de la situation
Des précisions aux propos d'Olivier Véran
La veille, le ministre de la Santé Olivier Véran avait affirmé que les mesures de quarantaine, prévues dans le projet de loi de prolongation de l'état d'urgence sanitaire, s'appliqueraient "aux personnes entrant sur le territoire national ou arrivant dans un territoire d'Outre-mer". Pour les autres cas, comme celui de Français ou Européens arrivant d'une autre zone que l'UE, l'espace Schengen ou le Royaume-Uni, "les modalités seront précisées par le Quai d'Orsay dans les prochains jours", a ajouté l'Elysée.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Chômage partiel : la situation des parents clarifiée
> Une nouvelle maladie inflammatoire touchant les enfants liée au coronavirus ?
> A quoi ressemblera le shopping après le 11 mai ?
> Les Français devront partir en vacances près de chez eux
> Pourquoi aller chez le coiffeur coûtera plus cher après le confinement
L'état d'urgence prolongé de deux mois
Le gouvernement a décidé samedi de prolonger de deux mois, jusqu'au 24 juillet, l'état d'urgence sanitaire contre le Covid-19 et clarifié un peu le cadre du déconfinement prévu à partir du 11 mai, notamment sur le suivi des malades. Avec de nouveaux assouplissements prévus en début de semaine dans une quinzaine de pays, l'Europe enclenche le déconfinement de ses populations, à l'image de l'Italie, cloîtrée depuis deux mois par la pandémie et qui attend avec fébrilité la levée partielle des restrictions lundi.