Coronavirus : les motards n'ont plus l'obligation de porter un masque sous le casque à Paris

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Photo d'illustration © MICHAEL CIAGLO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
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avec AFP
Après un recours de la Fédération des motards en colère, la Préfecture de police de Paris a annoncé dimanche que le port du masque sanitaire sous le casque n'était plus obligatoire.

Les motards parisiens ne sont plus obligés de porter un masque sous leur casque en raison de la recrudescence du coronavirus, à condition de circuler visière baissée, a annoncé dimanche la Préfecture de police de Paris, après un recours de la Fédération des motards en colère (FFMC). La Préfecture de police a indiqué "prendre acte" d'une ordonnance, vendredi, du juge des référés du tribunal administratif et ajouté qu'elle allait intégrer cette "précision" dans un nouvel arrêté qui entrera en vigueur lundi à midi.

Le port du masque est obligatoire en extérieur dans toute la capitale depuis un arrêté pris le 27 août pour faire face à la recrudescence de l'épidémie de coronavirus en Ile-de-France. Seuls les cyclistes et joggeurs avaient bénéficié d'une dérogation, à la demande de la mairie. Plusieurs organisations de motards avaient dénoncé le 1er septembre dans un communiqué commun une "décision aussi absurde que dangereuse" et demandé un alignement de leur situation sur celle des cyclistes.

Le masque "incompatible" avec le casque

"L'imposition du port d'un masque au motard est clairement incompatible avec celui d'un casque moto, casque équipé d'une visière de protection qui se recouvre de buée dès lors qu'elle est en position fermée", écrivaient la FFMC, la Fédération française de motocyclisme (FFM) et la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (CSIAM) notamment. La FFMC avait alors formé un recours auprès du tribunal administratif et a obtenu gain de cause vendredi.

En Île-de-France, 2.500 personnes atteintes du Covid sont à l'hôpital et 250 en réanimation, soit une occupation d'environ 20% des lits, a indiqué samedi Aurélien Rousseau, le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), qui s'attend à "une forte tension dans 15 jours/3 semaines".