Quatre personnes sont actuellement hospitalisées en France (photo d'illustration). 1:41
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Jean-Jacques Héry et Margaux Lannuzel
Un touriste chinois de 80 ans est mort à Paris tandis que quatre personnes sont hospitalisées dans la capitale, en Auvergne-Rhône-Alpes, à Amiens et à Strasbourg. Partout sur le territoire, les situations de confinement se multiplient pour des durées plus ou moins longues, notamment pour les personnes revenant de zones à risque.

Où sont les zones touchées par le coronavirus en France ? Les autorités ont annoncé trois nouveaux cas, mercredi, dont un patient décédé à Paris. Les malades sont actuellement hospitalisées dans des hôpitaux situées dans différentes villes du territoire, tandis que les zones de confinement se répartissent un peu partout. Europe 1 fait le point.

Des patients hospitalisés à Paris, Amiens, en Rhône-Alpes et à Strasbourg

Du côté des cas avérés, l'homme décédé dans la nuit de mardi à mercredi, un enseignant de 60 ans, était hospitalisé à la Pitié-Salpétrière, à Paris. C'est aussi dans la capitale qu'est soignée une jeune Chinoise, qui ne présente pas de signes de gravité. Les trois autres malades français sont hospitalisés en région Auvergne-Rhône Alpes, à Amiens et à Strasbourg. 

Les cas de confinement, eux, se situent un peu partout. Il suffit de parcourir la presse quotidienne régionale pour s'en rendre compte. Le dernier exemple en date concerne un hôtel à Beaune, en Côte d'Or, où 30 personnes sont placées à l'isolement en attendant les résultats d'analyses, après la mort d'un Hongkongais.  

Le cas le plus fréquent en matière est évidement celui où une personne est identifiée comme revenant d'une zone à risque, l'Asie ou l'Italie. Mardi, c'est à Courbevoie que les autorités ont été inquiétées par l'état de santé de cinq lycéens de retour de Lombardie. Ils ont été pris en charge à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris mais tous les tests sont revenus négatifs, mercredi matin. 

Des enfants invités à rester chez eux sur tout le territoire

Dans les établissements scolaires, on commence à réagir partout sur le territoire. C'est une consigne de l'Education nationale : un message est envoyé aux parents via les carnets de liaison, pour demander à ceux dont les enfants reviennent d'Italie de les laisser au moins 14 jours chez eux, en limitant les activités et les contacts avec les personnes fragiles. En cas de sortie nécessaire, il faut alors porter un masque.

Tout l'enjeu réside ensuite dans la responsabilisation des potentiels malade. De plus en plus de personnes viennent elles-mêmes se faire tester à l'hôpital. Il y a aussi des gens qui décident eux-mêmes de se mettre en confinement : la Dépêche du midi cite ainsi le cas d'une mère de famille du Tarn, de retour de croisière en Italie avec ses enfants. Étonnée à son retour de ne pas être placée en quarantaine, elle s'est elle-même isolée avec son fils et sa fille, en se mettant d'accord avec son employeur pour télé-travailler.