Environ 12,5 millions d'élèves vont reprendre les cours ce mardi. 1:30
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, édité par Jonathan Grelier , modifié à
Alors que les élèves de la maternelle au lycée retrouvent le chemin des cours ce mardi, les enseignants et professeurs se sont retrouvés dès lundi pour préparer leurs salles de classe. Entre interrogations liées au Covid-19 et bonne volonté, Europe 1 est allée à leur rencontre au collège et lycée Rodin, dans le 13ème arrondissement parisien.
REPORTAGE

Cette fois, ça y est ! Ce mardi, environ 12,5 millions d'élèves vont reprendre les cours, dans un contexte exceptionnel, après une fin d'année scolaire 2019-2020 rendue chaotique par la propagation du coronavirus en France. Dès lundi, 870.000 enseignants ont retrouvé leurs salles de classe pour préparer cette rentrée inédite et marquée par des règles sanitaires strictes. "Tant qu'ils nous laissent nos élèves, tant qu'on peut être avec eux, je suis prête à mettre un masque et à faire des efforts de diction", expliquait lundi une professeure du collège-lycée parisien Rodin au micro d'Europe 1.

 

"Ils nous ont manqué"

Dans cet établissement, c'est l'impatience qui régnait à l'heure de la prérentrée. Dans la salle des professeurs refaite à neuf, quatre collègues discutent du plaisir de retrouver leurs élèves. "Ils nous ont manqué", reconnaît l'un d'eux.

Pourtant, quelques inquiétudes émergent aussi au fil des échanges. Bientôt sur les visages, le masque pourrait poser des problèmes de communication avec les élèves. "On appréhende un peu la participation des élèves en classe. Quand ils lèvent le doigt, s'ils n'articulent pas super bien, on ne va rien comprendre", s'inquiète une enseignante.

"Très compliqué, je pense, de parvenir à bien s'entendre"

"Avec des élèves qui souvent, notamment pour les timides, chuchotent, ça va être très compliqué, je pense, de parvenir à bien s'entendre", abonde son collègue.

Mais tous se disent prêts à faire des efforts pour retrouver une vie scolaire à peu près normale. "On va essayer d'oublier la maladie. On va laisser ça de côté et penser aux élèves et à notre boulot", indique un professeur. Une autre espère que la maladie "va suffisamment disparaître pour essayer de reprendre le travail plus normalement".

Pour le premier mois, le mot d’ordre est clair : il s'agit de rassurer les élèves afin de se remettre le plus vite possible au travail.