«Maintenant j'ai plus honte de rien. Il peut tout m'arriver», assure Marion Gagnot à propos de ses débuts à la radio
Michaël Espinho, Nikos, Kash, Cauet, Kev Adams... Tant d'animateurs phares de la radio avec lesquelles Marion Gagnot a collaboré depuis ses premiers pas à la radio. Derrière chaque nom se cachent des expériences hautes en couleurs, qu'elle relate dans son dernier livre "L'envers du micro". Invitée de Thomas Isle, la meneuse de jeu d'"Europe 1 Bonjour", revient sur ses débuts au standard d'une libre antenne, qui lui ont permis d'abandonner toute forme de honte.
Vous avez toujours rêvé de connaitre les coulisses de la radio ? Comment vos animateurs préférés opèrent derrière leur micro ? Le livre de Marion Gagnot, L'envers du micro est fait pour vous. Dans le studio de Culture Médias, la meneuse de jeu d'Europe 1 Bonjour, est revenue pour l'occasion sur ses débuts à l'antenne et la façon donc le milieu a évolué depuis.
>> Retrouvez toutes les histoires dingues de Marion Gagnot ici
Fétichismes en tout genre
Si Marion Gagnot a travaillé avec des grands noms de la radio, elle a débuté à l'ombre de la régie, à un poste particulièrement formateur : le standard d'une libre antenne. Sa mission était de filtrer tout au long de la soirée, les appels des auditeurs qui souhaitaient passer à l'antenne. Seulement, au standard, et surtout d'une libre antenne, il arrive régulièrement de tomber sur certains énergumènes.
"Je faisais des émissions tard le soir, donc oui on pouvait tout dire. Il n'y avait pas de tabou. Les gens pensaient donc que je pouvais tout entendre, donc on me livrait des fantasmes, plein de choses". Marion Gagnot se souvient par exemple "des gens qui miaulent", ou encore "d'un fétichiste du cuir". Un profil pouvant devenir "extrêmement gênant", car "dès que je mettais un perfecto, je recevais des tas de messages".
>> ARCHIVES - Le jeu des fausses pubs signées Karl Zéro
Si à l'antenne, les animateurs ont réalisé certains fantasmes c'est bel et bien parce que "c'était une autre époque", rappelle l'animatrice. Une période où les auditeurs raffolaient des émissions avec des sketchs et une vraie perte de contrôle. Mais pour se faire et correspondre à cette forme de radio, Marion Gagnot avoue qu'elle a dû abandonner toute forme d'amour propre. "Maintenant j'ai plus honte de rien. Il peut tout m'arriver", affirme-t-elle.
Si elle apprécie cette idée aujourd'hui, atteindre ce niveau de lâcher prise a été difficile au début. Et pour cause, la speakerine pensait à sa famille à l'écoute derrière le poste de radio. "Mais sinon, moi ça m'a très vite amusé", conclut-elle en expliquant qu'en partageant "tout ça avec les auditeurs, après on devient une grande famille donc c'est chouette".