Julia a contracté le variant Eris du Covid la semaine dernière (Illustration). 1:18
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Gauthier Delomez (propos recueillis par Alexandra Jaegy) / Crédits photo : SOLÈNE ARTAUD / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Depuis quelques semaines maintenant, un nouveau variant du Covid-19, Eris, a fait son apparition en France. Et il contamine de plus en plus de Français, parfois par surprise. Comme Julia, une Normande de 30 ans tombée malade la semaine dernière. Elle témoigne au micro d'Europe 1.

On l'aurait presque oublié : le Covid-19 fait subrepticement son retour et avec lui, un nouveau variant appelé Eris, ou "EG.5" par la communauté scientifique. Celui-ci est désormais majoritaire en France et l'Organisation mondiale de la santé vient de la classer comme "variant à suivre". Dans l'Hexagone, 920 malades sont passés aux urgences pour suspicion de Covid entre le 31 juillet et le 6 août, soit 31% de plus que la semaine précédente.

De quoi surprendre plusieurs Français comme Julia, 30 ans, qui l'a contracté la semaine dernière. "J'ai été très surprise parce qu'on n'en parlait plus trop", confie-t-elle au micro d'Europe 1. "Pour moi, c'était un peu terminé en quelque sorte", continue la jeune femme, "et puis d'un coup, c'est revenu un peu partout autour de nous."

"Cette fois-ci, j'ai pu continuer à travailler"

Quand elle a développé des premiers symptômes, cette Normande ne songeait pas un instant au Covid. "Au début, je pensais que j'avais attrapé froid, classiquement une angine ou un rhume. J'étais enrhumée, j'avais un peu mal à la gorge, je n'avais pas de fièvre. Et j'ai eu plusieurs collègues qui sont tombés malades en même temps que moi, dont un qui avait vu des personnes positives au Covid", relate Julia.

C'est à partir de ce moment-là que cette Française a décidé de se faire tester. "J'ai eu la mauvaise surprise de voir que j'étais positive", concède-t-elle. La Normande de 30 ans avait pourtant déjà contracté le Covid-19, "il y a un an. J'étais vraiment couchée au lit, j'avais très mal à la tête, je ne pouvais pas sortir de chez moi", se souvient Julia, qui l'a vécu différemment cet été.

"Cette fois-ci, c'est comme une angine couplée avec un rhume. J'ai pu continuer à travailler en mettant le masque et en respectant les distanciations sociales, donc ça a été", remarque la Normande auprès d'Europe 1. Un virus donc toujours bien présent, mais qui semble beaucoup moins offensif que lors des premières vagues.