Avec le coronavirus, de nombreux procès ont été ajournés ce qui augure d'un engorgement des tribunaux à la rentrée. 1:15
  • Copié
Chloé Triomphe, édité par Séverine Mermilliod
En raison de la crise sanitaire, de nombreux procès ont été ajournés et reportés, parmi lesquels les attentats de Charlie Hebdo ou l'affaire Georges Tron. Et avec le déconfinement et la reprise progressive dans les tribunaux, un engorgement des salles d'audience est à prévoir...

C'est aujourd'hui qu'aurait dû s'ouvrir l'un des grands procès de l'année, celui des attentats de Charlie Hebdo. Mais en raison de  la crise du coronavirus, il a été reporté en septembre, comme la plupart des procès. Malgré la reprise progressive prévue à la fin du confinement, un embouteillage terrible est à prévoir, avec des délais encore plus longs pour les justiciables.

Charlie Hebdo reporté, d'autres procès en suspens

Charlie Hebdo, l'affaire Georges Tron ou celle dite du viol au 36 quai des orfèvres, ne sont que les plus connus parmi ces nombreux procès d'assises qu'il faut replannifier. Celui des attentats de Charlie hebdo sera repoussé en septembre, mais pour le procès en appel du viol au 36, la jeune Canadienne venue quelques jours à Paris pour rien est repartie sans nouvelle perspective.

Pour tous ces procès comme pour d'autres, la justice doit jongler entre les agendas déjà complets des avocats et les plannings remplis des salles d'audience d'ici la fin de l'année.

Des délais rallongés

Autant dire que les délais de jugement vont encore considérablement se rallonger : rien que pour la cour d'Appel de Paris, qui englobe six tribunaux, 70 procès d'assises ont été ajournés et certains plusieurs fois, entre la grève des transports, des avocats, puis la crise sanitaire...

Quant aux procès correctionnels, là encore partout en France, la reprise s'amorce doucement, avec des problématiques de précautions sanitaires à mettre en place au cas par cas.