CGT, FO et Solidaires appellent à une journée d'action le 16 novembre

La nouvelle journée de grève et de manifestations contre la politique sociale d'Emmanuel Macron se déroulera le jeudi 16 novembre. (Illustration)
La nouvelle journée de grève et de manifestations contre la politique sociale d'Emmanuel Macron se déroulera le jeudi 16 novembre. (Illustration) © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec agences , modifié à
Jusqu'à présent, FO ne s'était pas jointe aux journées d'action organisées à l'appel de la CGT contre les ordonnances sur la réforme du Code du travail. 

La CGT, Force Ouvrière, Solidaires et les syndicats étudiants Unef, Unl et Fidl ont lancé mardi soir un appel à une journée de grève et de manifestations contre la politique sociale d'Emmanuel Macron le jeudi 16 novembre.

La décision a été prise à l'issue d'une réunion intersyndicale au siège de la CFDT, à Paris. Jusqu'à présent, FO ne s'était pas jointe aux journées d'action organisées à l'appel de la CGT, qui a dénoncé notamment les ordonnances sur la réforme du Code du travail. "La vraie question derrière, c'est de réussir la mobilisation de manière à ce que les mesures qu'on juge dangereuses ou inacceptables soient retirées, ou à l'inverse de pouvoir faire avancer les positions et revendications que nous souhaitons", a déclaré Pascal Pavageau, secrétaire confédéral de Force Ouvrière.

La FSU et CFE-CGC pas associés à l'appel. La FSU et la CFE-CGC ne se sont pas associés à cet appel, mais pas non plus au texte signé par la CFDT, la CFTC, Fage et Unsa à l'issue d'une intersyndicale qui s'est tenu pendant plus de deux heures au siège de la CFDT.

L'intersyndicale réclame une prise en considération des "attentes sociales". CGT, FO, Solidaires font état dans leur texte "des nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances" mais évoquent aussi les réformes à venir et les "risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d'emploi en matière d'assurance chômage ou de formation professionnelle". Ils font également référence à "l'instauration d'une sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur", "à la modération salariale et de l'augmentation de la CSG", "aux atteintes au service public et à la protection sociale". Les organisations syndicales et étudiantes veulent que le gouvernement "prenne en considération les attentes sociales multiples qui s'expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d'emploi et les retraités-es"