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Budget 2026 : les Français sont-ils prêts à se serrer la ceinture ?

Maximilien Carlier - Mis à jour le . 1 min

Francois Bayrou doit présenter prochainement sa première copie pour le budget 2026. Un sujet épineux pour le locataire de Matignon, qui doit faire des milliards d'euros d'économies et qui réfléchit à mettre à contribution les Français, via les prestations sociales.

Le budget 2026 s'annonce épineux pour François Bayrou. Le Premier ministre doit présenter prochainement les grandes orientations de son budget, et notamment les pistes qu'il privilégient pour trouver 40 milliards d'euros d'économies

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Parmi les pistes : réduction des prestations sociales et notamment les APL, désindexations des pensions de retraite sur l'inflation... Des mesures qui toucheront directement les Français. Alors, dans les rues de Lille, certains passants font grise mine.

Des économies "pas aux bons endroits"

C'est le cas d'Alexis, qui s’attend à ce que François Bayrou annonce une réduction de l’aide au logement pour les jeunes. "On fait des économies pas aux bons endroits. Par exemple, si je veux prendre un logement en tant qu’étudiant. Les APL ça permet d‘avoir un premier logement, de pouvoir de s’en sortir un peu plus", insiste-t-il au micro d'Europe 1. 

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Toucher aux prestations sociales pour trouver 40 milliards d’euros, ce n'est pas forcément pour bonne idée reprend Manon juste à côté. "La dette par exemple de la sécurité sociale, c'est notamment les exonérations pour les primes pour des grosses sociétés, en fin de compte, il y a peut-être de l'argent à récupérer ailleurs plutôt que prendre sur les personnes qui ont peu de ressources", indique-t-elle. 

Certains retraités prêts à participer à l'effort

Autre piste évoquée dans les couloirs de Matignon : la désindexation des pensions de retraite sur l’inflation. Mais sur ce sujet, certains semblent près à faire un effort, à l'image de Jean-Michel. "Pourquoi pas mais s’ils ne font pas des économies sur le nombre de fonctionnaires, sur les dépenses, ça sert à rien... Autrement oui, je veux bien participer", insiste-t-il. 

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Mais tout dépend aussi des niveaux de vie des retraités concernés, ajoute-t-il. Enfin, dernière piste envisagée : un nouveau durcissement des règles de l’assurance-chômage.