Bassin d'Arcachon : la gendarmerie maritime sur tous les fronts
Sur le Bassin d’Arcachon, les gendarmes maritimes renforcent les contrôles de sécurité à bord des bateaux. Si la prévention est prioritaire, les comportements dangereux comme la vitesse excessive et un manque de matériel peuvent mener à des poursuites, avec amendes, prison et suspension du permis de plaisance.
Au large de la dune du Pilat, les plaisanciers sont scrutés de près. La brigade nautique de la gendarmerie d’Arcachon contrôle méthodiquement les équipements à bord. Ce jour-là, un extincteur périmé attire l’attention des militaires. "Je vous engage à vous mettre en règle", explique calmement un gendarme, avant de demander une facture à jour. L’idée est claire : privilégier la pédagogie avant la sanction.
Des "petits éléments" qui "peuvent sauver des vies"
L’adjudant-chef Frédéric Miel l’assure : l’objectif est que les plaisanciers, régulièrement contrôlés, finissent par se mettre en conformité. "Un extincteur à jour, un coupe-circuit porté, une écope, un bout de remorquage… Ce sont de petits éléments, mais ils peuvent sauver des vies", rappelle-t-il.
Mais la prévention a ses limites. En cas de comportements dangereux, la tolérance est nulle. La vice-procureure Nathalie Quéran le martèle : excès de vitesse ou conduite irresponsable sur mer exposent à de lourdes conséquences judiciaires. Une enquête peut être ouverte, suivie d’un renvoi devant le tribunal maritime, avec des peines allant jusqu’à la prison et la suspension du permis de plaisance.
La saison estivale approche, et les autorités rappellent que la mer, si séduisante soit-elle, n’est pas un terrain de jeu sans règles.