Bac 2023 : l'Education nationale va porter plainte après la fuite d'un sujet

Bac 2023
Les premières épreuves de spécialité du bac, qui concernent un peu plus de 536 000 candidats, ont démarré ce lundi 20 mars. © Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
Le sujet d'éco-droit du baccalauréat de la filière Sciences et technologies du management et de la gestion a été suspendue ce mardi 21 mars 2023. L’Éducation nationale a remarqué que le sujet avait fuité et elle a décidé de distribuer de nouvelles copies aux candidats.

Le ministère de l'Education nationale va porter plainte contre X et également mener une enquête interne après la fuite mardi d'un sujet du bac, celui de l'épreuve de spécialité éco-droit en filière technologique STMG, qui l'a contraint à utiliser le sujet de secours, a-t-il indiqué à l'AFP. 

 

Une fuite du sujet d'éco-droit ? 

"Il y a eu une fuite du sujet d'éco-droit" du bac STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion), a indiqué le ministère, précisant avoir été informé mardi à 13h58 de cette fuite, pour une épreuve débutant à 14h00. La fuite aurait eu lieu sur les réseaux sociaux en fin de matinée, a-t-on précisé. Le ministère "va déposer une plainte contre X", a-t-il indiqué à l'AFP.

Cela concerne 82.000 candidats, qui passaient cette épreuve mardi dans le cadre des épreuves de spécialité du bac. Celles-ci ont débuté lundi pour 536.081 candidats (390.710 en voie générale, 145.371 en voie technologique). Les candidats passent chacun deux épreuves entre lundi et mercredi, qui comptent à elles deux pour un tiers des résultats du bac.

Un sujet de remplacement mis en place

Suite à cette fuite, le sujet de remplacement, préparé à chaque examen en cas de problème, "a été mis en place", et les candidats, qui avaient débuté l'épreuve avec le sujet initial, "ont repris à 15h00" avec ce nouveau sujet.  "La durée de l'épreuve sera décalée d'une heure", a-t-on précisé au ministère, soulignant qu'"une enquête interne va être menée" pour tenter de connaître la source de cette fuite.

Le ministère de l'Education avait été contraint l'an dernier d'utiliser ses sujets de secours pour les épreuves d'histoire-géographie et de sciences du brevet des collèges, suite à une fuite. Il y avait aussi eu recours pour le bac de français de la voie générale, en raison d'une erreur dans un centre d'examen. En 2019, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris après des fuites concernant les épreuves de mathématiques des séries générales relayées par la messagerie privée Whatsapp ou par SMS.