Atteinte d"un cancer du sein, elle récolte près de 35.000 euros pour financer ses soins

Face à un incroyable élan de générosité et l'abondance de dons, l'objectif de la cagnotte a été réévalué.
Face à un incroyable élan de générosité et l'abondance de dons, l'objectif de la cagnotte a été réévalué. © Capture d'écran France 3 Occitanie
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Une femme de 40 ans, atteinte d'un cancer du sein, a lancé un appel aux dons le 4 avril dernier. Jeudi matin, elle avait récolté près de 35.000 euros. 

Sur le site d'appel aux dons, les participations sont nombreuses. Une mère de famille a posté une annonce sur le site "La cagnotte des proches", afin de financer ses soins. "Je m’appelle Leslie, j’ai 40 ans, je suis maman d’un garçon de 13 ans que j’élève seule et je suis atteinte d’un cancer métastatique", peut-on lire en introduction.

Un traitement qui faisait "des miracles". Atteinte d'un cancer du sein depuis 2009, Leslie a lancé la cagnotte après avoir appris que son traitement n'étais plus remboursé. En effet depuis janvier 2016, cette mère de 40 ans reçoit des injections d'Avastin, une molécule permettant de stopper la progression de la tumeur. Un traitement qui faisait "des miracles" sur elle, selon son médecin, et que la Caisse primaire d'Assurance Maladie refuse désormais de lui rembourser.

Un "service médical rendu jugé insuffisant". Dans le message posté pour l'appel aux dons, Leslie Salut poursuit : "La semaine dernière, lors d’un renouvellement de protocole de chimiothérapie j’ai reçu une réponse négative de la part du Cabinet du Médecin Conseil National concernant le remboursement de l’Avastin 'en raison d’un service médical rendu jugé insuffisant'". En effet la Haute Autorité de santé a réévalué l'intérêt de ce médicament et jugé que, dans le cas des malades comme Leslie, il n'était pas assez efficace, ne nécessitant donc plus de remboursement.

Grand élan de générosité. Le 4 avril, elle a décidé de lancer une campagne de crowdfunding. Depuis le 4 avril, la quadragénaire a récolté pas loin de 35.000 euros, lui permettant d'avancer les frais pour ses injections d'Avastin, dont le coût à l'unité est de 1.632,50 euros. 

Face à un incroyable élan de générosité et l'abondance de dons, l'objectif de la cagnotte a été réévalué pour financer 17 injections de plus, soit au total 18 mois de traitement. "Aujourd'hui, ce sont des gens que je ne connais même pas qui m'aident. Grâce à eux, je peux déjà avancer un an de traitement. Le geste de ces inconnus me sauve", a-t-elle confié au Parisien.