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avec AFP Crédit photo : OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP , modifié à
Deux des quatre enfants blessés lors de l'attaque au couteau à Annecy sont toujours en "urgence vitale", a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, peu avant le déplacement sur place du président Emmanuel Macron.

Deux des quatre enfants blessés lors de l'attaque au couteau à Annecy sont toujours en "urgence vitale", a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, peu avant le déplacement sur place du président Emmanuel Macron. "De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale", a-t-il déclaré sur franceinfo,  en précisant que "des interventions chirurgicales ont été réalisées".

Emmanuel Macron sur place

Les quatre enfants "ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable", a expliqué pour sa part la Première ministre Elisabeth Borne en déplacement à Salon-De-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. "On est dans le temps de l'émotion, on est encore dans le temps des soins pour ces petits enfants, j'invite chacun à faire preuve de dignité dans ces circonstances", a ajouté la cheffe du gouvernement qui s'était rendue la veille à Annecy.

"Il y aura des réponses qui devront être apportées (...) mais je ne comprends pas, alors qu'on est dans le temps de l'émotion, que les gamins sont au bloc opératoire, que les uns et les autres commencent à s'adonner à un jeu assez malsain des explications et des justifications, ce n'est pas le moment de le faire", a aussi mis en garde Olivier Véran. "Il faut de la transparence, c'est une évidence, et il faut tout faire pour que ce genre de drame ne se reproduise pas, mais une fois qu'on aura fait ce travail préliminaire" d'enquête, a ajouté le ministre.

Le président Emmanuel Macron est attendu vendredi sur place auprès des victimes de l'attaque au couteau qui a fait six blessés, dont quatre enfants en bas âge, suscitant une forte émotion dans le pays. Les motivations de l'agresseur, un réfugié syrien né en 1991, restent obscures. L'acte est "sans mobile terroriste apparent", selon le parquet. 

Le chef de l'État et son épouse se rendent sur place pour être aux "côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l'ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien", a indiqué l'Élysée.

Les motivations de l'agresseur, un réfugié syrien né en 1991, restent obscures. L'acte est "sans mobile terroriste apparent", selon le parquet. L'attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus de droite et d'extrême droite mettant en avant l'origine et le statut de l'agresseur.