1:21
  • Copié
Louise Sallé, édité par Loane Nader // crédit photo : PHILIPPE DESMAZES / AFP , modifié à
L'attentat survenu à Arras ce vendredi, au cours duquel est mort un professeur de français devant ses élèves, force les établissements scolaires à revoir leurs règles de sécurité. Pour ce faire, un dispositif d'un millier de personnes supplémentaires sera ainsi déployé sur le terrain.

Après un week-end de deuil suivant l'attentat meurtrier sur un professeur à Arras, les établissements scolaires de France se préparent à renforcer leur sécurité. Ainsi, la vigilance à leur entrée est donc rehaussée, et cela passe d'abord par le contrôle des sacs et des élèves. Toute personne extérieure qui met un pied dans l'enceinte du collège ou du lycée doit y être autorisé et son identité vérifiée, afin de garantir une atmosphère rassurante et propice à l'apprentissage, comme le soutien Gabriel Attal. "L'école, ça doit rester un sanctuaire. Ça veut dire qu'on doit toujours être plus en sécurité à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'école", estime-t-il. 

1.000 agents supplémentaires

Pour le ministre de l'Éducation nationale, "de ce point de vue là, il y a eu des progrès ces dernières années, notamment depuis 2015. Tous les établissements ont maintenant un plan de mise en sureté, et je le dis pour le cas d'Arras, où je me suis rendu, où j'ai échangé avec les équipes, c'est probablement ce plan de mise en sureté qui a permis d'éviter un carnage absolu."

La police devra également assurer un service de surveillance autour des établissements avec des patrouilles plus fréquentes. Les attroupements devant les entrées seront interdits et le personnel de sécurité des écoles, collèges et lycées est par ailleurs aussi renforcé. Près d'un millier d'agents académiques sont déployés sur le territoire, qui compte tout de même près de 60.000 établissements scolaires.