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Angoulême : le logement d'une principale de collège vandalisé, le personnel exerce son droit de retrait

Europe 1 avec AFP . 1 min
Angoulême : le logement d'une principale de collège vandalisé, le personnel exerce son droit de retrait
© Ronan Houssin / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Après la dégradation du logement de fonction de la principale, les enseignants du collège Pierre Bodet à Angoulême ont exercé ce lundi leur droit de retrait. Des jets de bouteilles ont brisé les vitres de l'appartement de la principale dans la nuit de samedi à dimanche. D'après le rectorat, une plainte a été déposée.

Les enseignants d'un collège de Charente ont exercé leur droit de retrait lundi après la dégradation du logement de fonction de la principale, déjà prise à partie ces derniers mois, a-t-on appris auprès d'eux. Dans la nuit de samedi à dimanche, des jets de bouteilles ont brisé les vitres de l'appartement de la principale du collège Pierre Bodet à Angoulême et une plainte a été déposée, selon le rectorat.

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"On n'en est pas encore à un drame humain, mais on s'en rapproche"

"Ce (lundi) matin, elle nous a envoyé un mail pour nous dire qu'elle ne se sentait plus en capacité de venir travailler, qu'elle ne se sentait plus en sécurité", a déclaré un professeur à un correspondant de l'AFP. Les personnels du collège ont exercé leur droit de retrait en signe de protestation et de soutien.

Selon le directeur départemental des services de l'Éducation nationale, Thierry Claverie, "ce n'est pas la première fois" que la cheffe d'établissement est prise pour cible. En début d'année, à la suite d'un conseil de discipline et de l'exclusion d'un élève, elle avait été visée par des insultes inscrites sur les murs du collège. Durant l'hiver, sa voiture avait également été dégradée, selon la même source.

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"On n'en est pas encore à un drame humain, mais on s'en rapproche, cela devient de plus en plus compliqué à gérer", estime un enseignant. La semaine dernière, trois jeunes, dont un mineur ayant filmé la scène, avaient été interpellés après des tirs de mortier au sein d'un lycée d'Angoulême, qui avaient blessé une surveillante à un pied. Les deux majeurs seront jugés en novembre par le tribunal correctionnel.