Police 1:43
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Arthur Helmbacher, édité par Mathilde Durand
Dans le Bas-Rhin, où les feux d'artifice sont une tradition du Nouvel An, le réveillon de la Saint-Sylvestre a été endeuillé par un tragique accident. Un homme a eu la tête arrachée par un tir de mortier d'artifice, malgré le couvre-feu et l'interdiction de l'utilisation et de la vente de pétards en Alsace pendant le mois de décembre. 

Malgré un dispositif policier important, un couvre-feu en vigueur et l'interdiction de la vente et de l'achat de tout type de pétards en Alsace, le réveillon de la Saint-Sylvestre a tout de même été endeuillé dans le Bas-Rhin. Dans le village de Boofzheim, sur les bords du Rhin, au Sud de Strasbourg, un homme a été tué et un autre blessé par un tir de mortier d'artifice. Le premier a eu la tête arrachée par l'engin, tandis que l'autre a été grièvement blessé au visage.

Trois autres blessés par des pétards

Les deux victimes, âgées de 24 et 25 ans, ont tenté d'allumer l'engin explosif dans la rue. Ce dernier tardant à exploser, ils sont revenus sur leurs pas. Alors qu'ils s'étaient rapprochés, le mortier de feu d'artifice s'est déclenché, causant les importantes blessures. Le jeune homme blessé au visage a été hospitalisé. Un officiel dépité confiait son désarroi au micro d'Europe 1. "Tu as beau faire toutes les interdictions que tu veux, il y a des accidents", déplorait-il. Au total, trois autres personnes ont été blessées par des pétards dans le Bas-Rhin, dont une ayant eu un doigt arraché. Un chiffre plus bas que les années précédentes.

Néanmoins à minuit, de nombreux feux d'artifice et autres pétards se sont fait entendre dans les rues de Strasbourg, malgré une interdiction d'acheter, de transporter et d'utiliser, durant tout le mois de décembre, le moindre pétard. Signe d'une tradition bien ancrée, des familles avec enfants étaient au balcon pour lancer des feux d'artifices.

Une soixantaine de voiture brûlées 

Du côté des violences urbaines, la nuit a été plus calme que l'année précédente à Strasbourg et dans ses quartiers sensibles. Les autorités ne communiqueront pas de chiffres officiels, mais un syndicaliste évoque une soixantaine de voitures brûlées. L'année dernière, 113 personnes avaient été interpellées, des policiers et pompiers avaient été attaqués.