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Noémie Loisellle (correspondante à Lyon) / Crédit photo : OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP , modifié à
Un mois après les émeutes déclenchées par la mort de Nahel, les stigmates sont toujours là. À Lyon, certains commerces sont toujours fermés, alors que d’autres ont toujours leurs vitrines cassées. Les procédures d’indemnisations et de réparations sont longues en cette période estivale et les commerçants sont inquiets.

Les boutiques sont encore barricadées, et les commerçants doivent faire aux conséquences. Isabelle est responsable d’une agence d’intérim à Lyon. Depuis l'extérieur, impossible de comprendre que son agence d'intérim est ouverte. "Je pense qu'on a perdu un peu de flux entrant, de gens qui se présentent spontanément. Et pour les personnes qui ne nous connaissent pas, je pense qu'ils ont perdu contact", explique-t-elle.

Une période difficile pour les indépendants

Même constat dans cette agence immobilière. Plus d’un mois après les émeutes déclenchées par la mort de Nahel, la situation s’éternise. Haidi Laurent, gérante de l’agence immobilière Century 21 dans le 7e arrondissement de Lyon, est inquiète. "Les assurances n'avancent pas aussi vite et les experts n'avancent pas aussi vite que ce qu'on aimerait. Même les sociétés qui sont à même de réparer les vitrines ne sont pas les seules à devoir remplacer nos vitrines", déplore l'agente immobilière.  

Haidi ne sait toujours pas le montant que son assurance prendra en charge. Les dommages sont estimés à 15.000 euros, une période difficile pour cette indépendante. Chez les commerçants, la crainte est toujours présente. Beaucoup redoutent de futures manifestations en septembre, et donc de possibles dégradations.