Xynthia : première plainte d'une victime

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Une femme qui a perdu son père a porté plainte contre X pour "homicide involontaire".

C’est la première plainte contre X pour "homicide involontaire" déposée par la famille d’une victime de la tempête Xynthia. Une femme qui a perdu son père, âgé de 75 ans, s’est tournée vers la justice le 26 avril dernier. Il était mort noyé, dans la nuit du 27 au 28 février, à La Faute-sur-Mer comme 28 autres personnes dans ce village.

Gisèle Arnault pense que son père aurait pu être sauvé.

Dimanche, l'ancienne ministre Corinne Lepage, avocate de l'Association des victimes des inondations à la Faute-sur-Mer et des environs (Avif), avait indiqué, à l'issue de la première assemblée générale de l'Avif, qu'elle "devrait déposer plainte au pénal très rapidement" et "se constituer partie civile". L'Avif devrait également contester la délimitation des "zones noires", décidée par les services de l'Etat et où toute habitation serait désormais proscrite.

Les "zones noires"

L'Association de défense des intérêts des victimes de Xynthia (DIVX) a déposé lundi des recours devant le tribunal administratif de Poitiers contre la délimitation des "zones noires" publiées par le préfet de Charente-Maritime pour la commune d'Aytré. Il s'agit notamment d'un recours en excès de pouvoir et d'une demande de "référé-suspension" visant à mettre en attente l'application des décisions liées à ces zones.

Le préfet de Vendée, Jean-Jacques Brot, a indiqué lundi que les "zones noires", désormais appelées "zones de solidarité", n’étaient pas figées et devraient être "ajustées" d’ici l’été. En Vendée, ces zones noires englobent 915 maisons, 241 à l'Aiguillon-sur-Mer, dont 25 résidences principales, et 674 à La Faute-sur-Mer (592 résidences principales).