Une femme est morte samedi après avoir été percutée par une moto de la garde républicaine lors de la 14e étape du Tour de France entre Colmar et Besançon. La victime, âgée de 60 ans, a été fauchée alors qu'elle traversait la route après le passage des coureurs échappés et avant le peloton. Elle a succombé à ses blessures à l'hôpital de Besançon.
La moto de la garde républicaine s'est couchée sur la chaussée et est allée percuter deux spectatrices sur le bas-côté. Elles ont été soignées dans un premier temps par le service médical du Tour de France, avant d'être ensuite dirigées par hélicoptère sur Mulhouse. Cet accident a eu lieu à 13h40, au kilomètre 38,5 de l'étape, à l'entrée de Wittelsheim, dans le Haut-Rhin.
Le motard de la garde républicaine impliqué "n'a commis aucune imprudence selon les premières constatations", a indiqué le procureur-adjoint de Mulhouse Alexandre Chevrier. Lors d'un point presse, il a déclaré que le motard devait rouler "à 90 Km/h". Selon lui, "l'imprudence" de la spectatrice qui a traversé la route "serait à l'origine du drame".
Le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux a adressé "ses plus vives condoléances" à la famille de la victime et des "vœux de rétablissement aux deux autres personnes blessées". Il a ensuite "rappelé aux spectateurs du Tour l'impérieuse nécessité de respecter toutes les règles de prudence".
Une minute de silence sera observée dimanche à Pontarlier au départ de la 15e étape du Tour de France, au lendemain de l'accident.
Le précédent accident mortel sur le Tour de France était survenu en 2002. Un enfant avait été tué par un véhicule de la caravane publicitaire en traversant la route. Un accident similaire s'était produit le 14 juillet 2000, lors de l'étape Avignon-Draguignan. Un garçon de 12 ans avait été tué, dans la traversée de la commune de Ginasservis (Var), là encore par un véhicule de la caravane publicitaire.