Rio-Paris : une enquête en toute indépendance

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avec AFP

Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a fermement défendu vendredi le travail des enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), disant qu'ils avaient rendu "en toute indépendance" leurs conclusions sur l'accident du vol d'Air France Rio-Paris.

Le ministre a ajouté qu'il s'était assuré que les conclusions de cette enquête n'étaient aucunement contestées par les homologues étrangers du BEA, dans les pays dont les victimes étaient originaires. Ni les Anglais, ni les Allemands, ni les Américains n'ont remis en cause ce rapport, a-t-il fait valoir, balayant ainsi les critiques dont le BEA a pu faire l'objet au cours de cette enquête hors norme qui a duré plus de trois ans et coûté une trentaine de millions d'euros.

Certaines familles des victimes considèrent que le BEA a orienté son enquête exclusivement vers l'erreur humaine, épargnant ainsi Airbus, pour des raisons, selon elles, d'intérêts économiques. Le BEA estime dans son rapport final que la catastrophe a été causée par une combinaison de défaillances techniques - en particulier, le givrage des sondes de vitesse Pitot, élément déclencheur du drame - et des erreurs humaines, les pilotes ayant eu des réactions inappropriées.