Quatre complices de Treiber bientôt jugés

Quatre complices présumés de Jean-Pierre Treiber vont être jugés dans les prochains mois en correctionnelle, à Auxerre.
Quatre complices présumés de Jean-Pierre Treiber vont être jugés dans les prochains mois en correctionnelle, à Auxerre. © MAXPPP
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avec AFP
Ils sont soupçonnés d’avoir aidé, durant sa cavale, l’unique accusé dans l’affaire Giraud-Lherbier.

Présumés complices de Jean-Pierre Treiber, quatre Seine-et-Marnais vont être prochainement renvoyés devant le tribunal correctionnel d’Auxerre pour "recel de malfaiteur", a assuré samedi le procureur de la République à Auxerre, François Pérain. Le procès devrait se tenir dans les prochains mois.

Régis Charpentier, Michel Huys, la compagne de Jean-Pierre Treiber Marie-Thérèse Fournier et Christian Top sont soupçonnés d'avoir aidé l’unique accusé dans le double assassinat de Géraldine Giraud et Katia Lherbier durant ses dix semaines de cavale, en septembre 2009. Et ce, à des degrés divers. Tous les quatre sont sous contrôle judiciaire depuis leur mise en examen en novembre pour ce délit, passible de trois ans de prison.

Pas de mise en cause de son codétenu

Les juges auxerrois chargés de l'enquête ont clos l'instruction jeudi. Ils ont, par ailleurs, prononcé un non-lieu pour l’ancien codétenu de Jean-Pierre Treiber, conformément aux réquisitions du parquet. Flavien Cosson travaillait avec le meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier dans l'atelier de conditionnement de palettes à la maison d'arrêt d'Auxerre. Il avait été mis en examen en septembre 2009 pour "complicité d'évasion".

François Pérain a assuré qu’une reconstitution partielle de l'évasion réalisée en mai 2010 "n'a pas permis d'établir qu'il avait participé activement à l'évasion, ni qu'il avait connaissance de la présence de Treiber" dans le carton où ce dernier s'était dissimulé pour s'échapper, profitant du chargement d'un camion. De plus, Jean-Pierre "Treiber l'avait mis hors de cause dans son interrogatoire", a rappelé le magistrat.

Interpellé au terme d'une cavale de 74 jours, Jean-Pierre Treiber s'était pendu le 20 février 2010 dans sa cellule de Fleury-Mérogis. L'action judiciaire visant Treiber s'est donc éteinte mais les complices présumés de sa cavale restent poursuivis.