Pointe-à-Pitre : l'électricité revient

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avec AFP

L'aérogare internationale Pôle caraïbes de Pointe-à-Pitre est de nouveau mardi soir, alimentée en électricité et la situation revient progressivement à la normale après deux jours de difficultés. Les opérations d'enregistrement des passagers et de leurs bagages s'effectuent dorénavant selon une double procédure, manuelle et électronique. La piste d'atterrissage et la tour de contrôle étaient resté alimentées en électricité grâce au système de secours mis en place dans la nuit de lundi à mardi.

La procédure manuelle d'enregistrement qui avait été mise en place mardi après-midi à la suite d'un second black-out, après celui total de la veille, continue à être pratiquée avec des passagers qui sont ensuite regroupés puis conduits avec leurs bagages, vers des bus chargés de les acheminer vers une zone de fret où ils effectuent leurs formalités de police. Positionnés autour des avions, policiers et gendarmes, aidés de chiens renifleurs et de détecteurs de métaux, effectuent un ultime contrôle d'accès. Une partie des passagers en attente de départ est, depuis le retour de l'électricité, orientée vers les cheminements habituels conduisant au filtre de police et aux portiques électroniques.

Selon la cellule de crise qui a été activée à l'aérogare, et à laquelle participe la préfète de Guadeloupe Marcelle Pierrot, les opérations d'embarquement à bord de quatre avions gros-porteurs étaient quasiment achevées mardi à 19 heures locales (00h00 mercredi à Paris). Cinq autres avions gros-porteurs doivent quitter la Guadeloupe mardi soir, et le dernier décollage, initialement prévu à 00h30, a d'ores et déjà été reporté à 02h15. Selon la cellule de crise, 1.300 passagers dont les avions avaient été déroutés la veille sur Fort-de-France (Martinique) et 1.500 en provenance de Paris étaient attendus mardi à Pointe-à-Pitre, d'où 5.000 personnes devaient s'envoler malgré ces conditions dégradées.