Plus de 100.000€ récoltés pour l'imprimerie de Dammartin

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avec AFP , modifié à
GÉNÉROSITÉ - Le sort de l'imprimerie, victime de l'assaut contre les frères Kouachi à Dammartin-en-Goële, a touché les internautes, qui lui ont donné plus de 100.000 euros.

Une collecte fructueuse. La collecte de fonds lancée sur internet pour aider l'imprimerie de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, endommagée lors de l'assaut des forces de l'ordre contre les frères Kouachi, les tueurs de Charlie Hebdo, s'est achevée samedi avec plus 100.000 euros à son compteur, soit l'objectif fixé par l'association des commerçants de Dammartin-en-Goële qui avaient lancé cette collecte le 21 janvier.

Trois machines d'impression détruites. L'imprimerie CTD a été partiellement détruite lors de l'assaut lancé le 9 janvier par le GIGN contre les deux frères Kouachi, qui s'étaient retranchés dans le bâtiment. Outre des dégâts sur la façade, trois machines d'impression de l'entreprise ont été détruites. Chacune coûte entre 80.000 et 100.000 euros. Le gérant de l'entreprise, Michel Catalano, a déjà reçu 70.000 euros de ses assureurs pour préparer un redémarrage de son activité, avait indiqué début février la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA).

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Il y a un mois, Michel Catalano confiait à Europe 1 ses difficultés à se reconstruire depuis les attentats. "Quand je rentre dans mon entreprise, à chaque fois, c’est un traumatisme, parce que tout est cassé", racontait-il début février. "C’est une entreprise dans laquelle je me sentais bien, dans laquelle j’aimais accueillir mes clients. Lorsqu’on voit l’état dans lequel l’entreprise se trouve, c’est psychologiquement très difficile. Ma femme quand elle a vu l’entreprise pour la première fois, elle s’est évanouie. Donc c’est quelque chose de violent pour nous".

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Le 9 janvier, deux jours après l'attentat contre Charlie Hebdo, les frères Kouachi, traqués par le GIGN, s'étaient retranchés dans l'imprimerie de Michel Catalano. Alors que le patron, qui avait ouvert aux terroristes, était libéré au bout d'une heure et demi, Lilian, son employé, était resté près de dix heures caché sous un évier à l'insu des frères Kouachi.