Attentats : une collecte pour l'imprimerie de Dammartin
L’association des commerçants locale a lancé cette initiative afin de permettre à l’entreprise de reprendre rapidement son activité.
Le 9 janvier 2015, le GIGN donnait l’assaut sur l’imprimerie dans laquelle les frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo , s’étaient retranchés, dans le bourg de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Quelques deux semaines plus tard, la solidarité s’organise dans le village.
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Une collecte de fonds a été lancée sur internet afin de venir en aider l'imprimerie. Le bâtiment a été partiellement détruit lors de l'assaut des forces de l'ordre. Plus de 40.000 euros avaient été récoltés dimanche.
43.615 euros de dons. Cette collecte, lancée mercredi par l'Association des commerçants de Dammartin-en-Goële, vise à aider l'entreprise, encore à l'arrêt aujourd'hui, à reprendre son activité dans les plus brefs délais. Mise en ligne sur le site de cagnotte en ligne leetchi.com , cette collecte intitulée "un geste pour l'imprimerie CTD" affichait, dimanche, en début de soirée, 43.615 euros de dons, pour 1129 participants.
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Des locaux détruits, des machines hors d’usage. L'imprimerie CTD (Création Tendance Découverte) a été partiellement détruite lors de l'assaut lancé le 9 janvier par le GIGN contre les deux djihadistes, qui s'étaient retranchés à l'intérieur du bâtiment. "Les locaux ont été en partie endommagés" et certaines machines sont "hors d'usage", précise Jean-Pierre Mateo, premier adjoint au maire de cette commune de Seine-et-Marne.
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Le patron de l'entreprise, Michel Catalano, "a été atteint moralement et dans son outil de production. Il faut aider les salariés à retrouver leur outil de travail le plus vite possible", ajoute l'élu, qui se félicite de "l'élan de générosité" manifesté à l'occasion de la collecte.
La rue de l’imprimerie rebaptisée. Outre l'appel aux dons en ligne, deux urnes ont été mises en place dans la mairie. La municipalité a par ailleurs décidé de rebaptiser la rue de l'imprimerie "rue du 9-janvier-2015", date de l'assaut contre les frères Kouachi. Le jour de l'attaque, le gérant de l'entreprise, Michel Catalano, avait été retenu comme otage pendant une heure et demie par les frères Kouachi. L'un des employés de l'imprimerie, âgé de 26 ans, était resté huit heures et demie sans bouger, caché dans un meuble étroit sous un évier.
